La directrice générale de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), Irina Bokova, a été d’abord reçue en audience par le président du Faso, Blaise Compaoré et ensuite par la première dame, Chantal Compaoré. Avec le PF, plusieurs sujets ont été abordés dont sa médiation au Mali, le FESPACO, la coopération bilatérale. Quant à la deuxième audience, elle a porté sur le combat que mène la première dame pour la scolarisation des filles, contre les mutilations génitales féminines, etc. C’était le 22 février dernier, à Ouagadougou.
Deux audiences, des contextes différents, pourrait-on dire .En effet, la directrice générale de l’UNESCO, Irina Bokova, a été en premier lieu reçue par le président du Faso, Blaise Compaoré, le 22 février 2013, à Ouagadougou. A sa sortie d’audience avec le chef de l’Etat burkinabè, la DG de l’UNESCO a confié à la presse qu’elle est venue premièrement pour assister à l’ouverture (NDLR : 23 février 2013) du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) qui est un très grand festival soutenu par l’UNESCO. Et selon elle, c’est un message fort pour toutes les cultures, qu’elles soient africaines ou pas. Aussi a-t-elle profité de l’occasion pour remercier Blaise Compaoré pour les efforts de dialogue qu’il mène au Mali et le féliciter pour sa médiation en Côte d’Ivoire. Elle a émis le vœu de voir une culture de la paix dans la région, culture qui est dans la mission initiale de son organisation et a invité le PF à continuer les efforts de dialogue pour renforcer l’unité et la cohésion nationales au Mali. Quant aux mausolées, monuments et manuscrits détruits, Irina Bokova a laissé entendre que son institution, une fois la situation normalisée, enverra une mission pour faire le bilan en vue de les réhabiliter et les restaurer. Pour cela, une journée de mobilisation, de solidarité avec le Mali a même eu lieu et des fonds ont été recueillis pour reconstruire tout le patrimoine culturel malien. Aussi, la coopération bilatérale entre son institution et le pays des Hommes intègres n’a pas été oubliée. Selon Irina Bokova, son institution s’est beaucoup investie dans la formation des enseignants, celle professionnelle et technique et le soutien du système éducatif et il y a « la possibilité de renforcer la coopération dans le domaine de l’éducation des filles ». C’était donc, à l’en croire, un vaste entretien avec le président burkinabè et la DG a promis que son institution, avec le concours des autres agences des Nations unies, mettra tout en œuvre pour accompagner le PF dans son programme ambitieux qu’ est le développement durable et combattre la pauvreté .