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La question malienne domine les débats à l’ouverture du 42e sommet de la CEDEAO
Publié le jeudi 28 fevrier 2013   |  Présidence


Mali
© AFP par DR
Mali : les Chefs d’Etats de la Cedeao réunis à Yamoussoukro
Mercredi 27 février 2013. Les Chefs d’Etats de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sont réunis, en sommet, dans la capitale politique ivoirienne pour plancher sur la crise malienne. Dossier=81 et Gallérie=0


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Le 42e sommet ordinaire de la CEDEAO a démarré ses travaux ce mercredi 27 février 2013, à Yamoussoukro, dans l’enceinte de la Fondation Houphouët BOIGNY pour la recherche de la paix. Cette rencontre a été élargie à des chefs d’Etat non membres de la CEDEAO, dont ceux du Burundi et du Tchad.

Le Président du Faso et ses pairs ont pris part à la cérémonie d’ouverture dominée par les crises maliennes et Bissau guinéenne. Cette 42ème session donne, par ailleurs, l’occasion aux Chefs d’Etat de passer en revue l’état des lieux des activités de la CEDEAO.

Alassane Dramane OUATTARA de la Côte d’Ivoire, Président en exercice de la CEDEAO, a précisé dès son discours d’ouverture de ce sommet, que cette rencontre symbolise l’aboutissement d’un cycle d’activités et le point de départ d’une nouvelle impulsion à consacrer au service des ambitions communes. Tout en remerciant l’ensemble des partenaires ayant donné leurs appuis multiformes pour lutter contre les terroristes au Nord Mali, Alassane OUATTARA a salué la mémoire des soldats maliens, français, togolais et tchadiens tombés sur le front de la bataille.

Dès lors, la priorité est désormais au renforcement de la MISMA pour atteindre un effectif de 8000 hommes et « Il nous faudra également nous pencher sur la transformation de la MISMA en une opération de maintien de la paix, dotée d’un mandat approprié et de capacités robustes, à la hauteur du défi lancé aux terroristes », a expliqué le Président en exercice de la CEDEAO, Kadré Désiré OUEDRAOGO.

La Président Idriss DEBY ITNO du Tchad, a déploré la perte de soldats de son pays (une vingtaine), tués sur le champ de bataille au Nord Mali. Il a invité les militaires maliens à taire leurs divergences et à aller contribuer activement à la libération du Nord de leur propre pays. Dans le cadre de la lutte contre terrorisme, il explique que « nous devrons marquer notre responsabilité face à l’histoire. L’heure n’étant plus aux discours et aux longues procédures, nous devrons, selon DEBY, agir vite car l’ennemi n’attend pas…».

Selon le Président Idriss DEBY ITNO, l’engagement du Tchad au Mali vise à défendre les valeurs de paix et de liberté. Il a saisit l’occasion pour inviter l’Etat major de la CEDEAO à plus de célérité pour remplacer l’armée française qui se prépare à se retirer.

La rencontre de Yamoussoukro se poursuit avec des huis-clos des Chefs d’Etat, où les questions du Mali, de la Guinée Bissau, de l’avenir de la zone sahélo-saharienne, de la bonne gouvernance, de la démocratie, des droits humains, etc., sont activement abordées.


La Direction de la Communication de la Présidence du Faso

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