FESPACO 2013 : Un colloque pour booster l’implication des pouvoirs publics dans le cinéma #aOuaga

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FESPACO 2013 : Un colloque pour booster l’implication des pouvoirs publics dans le cinéma

Publié le mercredi 27 fevrier 2013 | Le Quotidien

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Fespaco 2013 : Le Premier Ministre Luc Adolf Tiao visite les stands
Mardi 26 février 2013. Ouagadougou. Le Premier Ministre Luc Adolf Tiao visite les expositions au siège du Fespaco

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FESPACO: Le 1er ministre Burkinabè Luc Adolphe Tiao a visité les stands de la délégation ivoirienne

- 26/2/2013

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Fespaco 2013

Du 23 février au 2 mars se tient, à Ouagadougou, la 23e édition du Festival panafricain du cinéma de Ouagadougou (FESPACO). A cet effet, il a été organisé un colloque officiel sur le thème ‘’cinéma africain et politiques publiques’’, prévu pour se tenir du 26 au 27 février 2013. La cérémonie d’ouverture de ce cadre de réflexion s’est déroulée le 26 février 2013 au Conseil burkinabè des chargeurs, sous la présidence du ministre de la Culture et du Tourisme, Baba Hama.
Le Festival panafricain du cinéma de Ouagadougou (FESPACO), est un rendez-vous incontournable de réflexion sur l’évolution du cinéma africain. Deux jours durant, les professionnels du cinéma et ceux du pouvoir public réfléchiront sur le thème ‘’cinéma africain et politiques publiques’’. Les échanges porteront particulièrement sur le rôle des pouvoirs publics dans la relance du cinéma africain. Les travaux se dérouleront autour de 4 panels. Primo, il s’agira de faire l’état des lieux des politiques publiques d’aide aux productions cinématographiques et audiovisuelles dans les pays africains. Secundo, il s’agira d’orienter les discussions vers la contribution au niveau communautaire et institutionnel. Tercio, il sera proposé des solutions au niveau des Etats. Enfin, il sera question de la contribution des institutions financières (l’axe judiciaire). Le choix de ce thème pour cette 23e édition du Fespaco, à la suite de celui de 2011 ‘’ Cinéma et marchés’’, est selon le ministre de la Culture et du Tourisme, Baba Hama, une interpellation au pouvoir public à plus d’implication dans le 7e art. Une redéfinition même de la notion des pouvoirs public et culturel. Selon Baba Hama, l’arbre ne doit pas cacher la forêt. En ce sens que malgré l’effervescence des productions ces dernières années, elle reste toujours un parcours du combattant pour les cinéastes. Aussi a-t-il affirmé que ces réflexions devront permettre aux professionnels de pouvoir dégager des pistes, c’est-à-dire, des solutions pour permettre aux Etats de s’impliquer d’avantage dans le domaine du cinéma. Par ailleurs, le ministre de la Culture et du Tourisme a reconnu que l’Etat ne pouvait pas tout faire et qu’il faut également le concours du secteur privé. Pour le ministre gabonais de l’Economie numérique, de la Communication et des postes, Blaise Louembé, le Fespaco est une plateforme du donner et du recevoir du cinéma africain. Et le thème du colloque permettra aux pouvoirs publics de définir une sorte de cinéma africain. Chez lui au Gabon, a-t-il ajouté, il existe des mécanismes de promotion que l’Etat envisage de mettre en place. Il s’agit notamment de la création d’un fonds d’aide au cinéma et de la mise en place de salles de cinéma .

Par P. Adeline Clémence ZINABA

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