De sources proches des milieux diplomatiques, nous avons appris que le Pr Joseph Paré, ambassadeur du Burkina Faso en France a déposé sa démission. L’ancien ministre burkinabè en charge des Enseignements secondaire et supérieur, dont la gestion n’a pas été jugée des plus catholiques par l’Autorité supérieure de contrôle de l’Etat (ASCE) au moment où il était à la tête de ce département ministériel, aurait déposé sa démission sous la pression venant «d’en haut».
L’homme ne serait pas le seul à avoir été contraint de prendre cette décision. Un autre de ses homologues ambassadeurs, lui aussi ancien ministre aurait également déposé sa démission. Si tous les mis en cause démissionnaient pour se mettre à la disposition de la justice, ce serait déjà gagné un pas important dans la gestion de la chose politique et peut-être le début de la fin du règne de l’impunité. La dernière sortie du Premier ministre à l’ASCE, au cours de laquelle il a promis s’attaquer fermement à la lutte contre la corruption en prenant 8 mesures dont l’établissement de la liste des personnes concernées par les contrôles de l’Autorité ne serait pas étrangère à ces démissions qu’on prévoit en cascades. Le cocotier risque d’être sérieusement secoué et des têtes-et pas des moindres- sont sur le point de tomber.