Le colloque sur le thème « Cinéma africain et politiques publiques » du 23e Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) s’est ouvert le mardi 26 février à Ouagadougou, au Conseil burkinabè des chargeurs (CBC). Cette rencontre de deux jours, est consacrée aux sujets considérés comme les plus importants à cette édition.
Le ministre burkinabè de la Culture et du Tourisme, Baba Hama, a présidé l’ouverture du colloque sur « Cinéma africain et politiques publiques », la thématique centrale de la 23e édition du FESPACO. En deux jours, les participants vont échanger autour de 4 panels portant entre autres, sur les politiques publiques d’aide au cinéma en Afrique, la contribution des communautés et des institutions au 7e art, les solutions concrètes proposées par les Etats à l’heure actuelle.
« Le pouvoir public a un rôle très important à jouer dans le domaine de la relance du cinéma sur le continent africain parce que toutes les questions de régulation, de financement doivent être à priori gérées et impulsées par les Etats », a déclaré le ministre Baba Hama,qui était accompagné de ses collègues du Mali, du Gabon et du Sénégal.
Il a rappelé que l’objectif de cette rencontre est de permettre aux professionnels du cinéma de débattre des problèmes et de trouver des solutions afin d’aider à dégager des pistes exploitables au profit du cinéma africain, connu pour ses problèmes récurrents de financement.
Le Fonds d’appui de l’Organisation internationale de la Francophonie et le Fonds ouest-africain de garantie au profit du cinéma ont fait l’objet d’échanges ouverts.
Le second jour des débats prévoit un échange direct avec les ministres en charge de la culture, présents au FESPACO.