Le Conseil ouest et centre-africain pour la recherche et le développement agricole (CORAF/ WECARD) organise du 26 au 28 février 2013 à Ouagadougou, un atelier de revue et de planification annuelle. L’objectif de cette rencontre est de trouver les moyens d’améliorer la recherche agricole, de la diffuser et d’adopter des technologies pour un accroissement significatif de la productivité dans la sous-région.
Renforcer la recherche et le développement du système semencier en Afrique de l’Ouest et du Centre, tel est l’objectif poursuivi par le Conseil ouest et centre-africain pour la recherche et le développement agricole (CORAF/ WECARD). Une rencontre qui réunit du 26 au 28 février 2013 à Ouagadougou, l’ensemble des acteurs pour faire le bilan des résultats obtenus en 2012 et planifier les activités de 2013. Durant trois jours, les participants venus du Ghana, du Cameroun, du Mali et du Burkina Faso vont réfléchir sur la contribution du CORAF/ WECARD à la croissance agricole et au développement économique de la sous-région.
Selon le directeur adjoint de l’Institut national de l’environnement et de recherches agricoles (INERA), Dr Hamidou Traoré, « c’est en raison de ce rôle capital joué par l’agriculture dans nos différents pays que le CORAF/ WECARD avec l’appui de l’Agence australienne pour le développement international (AusAID), a décidé d’investir des moyens importants dans ce sous-secteur pour faire de l’Afrique de l’Ouest et du Centre une puissance agricole », a-t-il dit.
C’est pourquoi selon lui : « un programme semencier efficace est celui qui permet de mettre à la disposition des agriculteurs, des semences de qualité, en quantité suffisante en temps opportun, à l’endroit voulu et à un coût abordable ». Il a ajouté que le bilan à mi-parcours est jugé satisfaisant au regard des résultats obtenus. Quant au représentant de Commonwealth scientific and industrial research organisation (CSIRO), Tony webster, le gouvernement australien est soucieux de la qualité des semences mises à la disposition des producteurs. C’est pourquoi il a décidé d’investir dans la recherche. Mais pour M. webster, une nouvelle stratégie basée sur l’approche-participative entre les chercheurs et les acteurs à la base est nécessaire pour une meilleure prise en compte des résultats de la recherche. Il s’est réjoui du travail abattu et a indiqué que son pays va continuer à appuyer les chercheurs dans ce sens. Ce projet est un des quarante autres que le CORAF a initiés dans la sous-région.
Donald Wendpouiré NIKIEMA
Windinmi Edith VALEA
(Stagiaire)