Ouagadougou – Le ministre burkinabè de la culture et du tourisme, Baba Hama a déclaré mardi à Ouagadougou que « le pouvoir public a un rôle important dans la relance du cinéma africain » à la faveur du colloque sur le thème du FESPACO qu’il a présidé.
C’est sous le thème du FESPACO, « cinéma africain et politiques publiques » qu’un colloque s’est ouvert dans la capitale burkinabè pour discuter de la problématique du cinéma africain.
« Le pouvoir public a un rôle très important à jouer dans le domaine de la relance du cinéma sur le continent africain parce que toutes les questions de régulation, de financement doivent être à priori gérés et impulsés par les Etats », s’est exprimé le ministre burkinabè de la culture et du tourisme, Baba Hama qui a présidé la cérémonie d’ouverture du colloque.
Selon M. Hama," l’objectif de ce colloque est de permettre aux professionnels du cinéma de dégager des pistes et de proposer des solutions qui permettront à nos différents Etats de s’y engager fortement pour faire en sorte que l’on puisse trouver des solutions à ce problème récurrent qui est en réalité est un problème de financement".
Cette rencontre qui se tient sur deux jours, va se pencher sur quatre panels. Le premier va traiter de l’état des lieux des politiques publiques d’aide aux productions cinématographiques et audiovisuelles dans les pays africains.
Il sera question dans le second panel, des systèmes d’aide au cinéma en Europe pendant qu’une attention particulière sera accordée dans le troisième panel, aux solutions au niveau des Etats.
Le 4e panel se penchera sur la contribution des institutions financières et l’axe juridique.
D’éminents Hommes du cinéma venus des quatre coins du monde ont été identifiés pour animer ces différents groupes de travail.
Le ministre Hama était accompagné de ses collègues du Mali, du Gabon et du Sénégal.