La radiodiffusion télévision du Burkina (RTB), en partenariat avec le Réseau de l’audiovisuel public de l’Afrique francophone (RAPAF) et l’UEMOA, a organisé une session de travail sur l’audiovisuel. C’était le lundi 25 février 2013 sous la présidence du ministre de la Communication, Alain Edouard Traoré et sous le parrainage du ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, Patiendé Arthur Kafando.
C’est sous le thème « positionnement des programmes des chaines de télévision de service public des pays membres du RAPAF (zone UEMOA) : production, coproduction, échange de programmes et promotion », que s’est tenu le RAPAF 2013. Le Réseau de l’audiovisuel public de l’Afrique francophone (RAPAF) a été crée en juin 2007 et regroupe en son sein, une vingtaine de radiodiffusions et de télévisions publiques de l’Afrique au Sud du Sahara. Cette année, selon les organisateurs du Fespaco, un point d’honneur est fait au RAPAF, avec qui, elle a organisé cette rencontre sur l’audiovisuel. L’objectif visé par la mise en place de ce cadre, était de profiter du contexte du FESPACO pour mener la réflexion sur des actions dont la mise en œuvre contribuerait à renforcer le partenariat de la RTB avec des acteurs et structures. Elle a regroupé autour des questions de la production, de la coproduction, de l’échange de programmes et de la promotion, des différents acteurs intervenant dans le domaine. Il s’agit notamment des directeurs des radiodiffusions et télévisions publiques, membres du RAPAF, dont ceux du Niger, de la Côte d’Ivoire, du Mali, du Cameroun et du Burkina. L’axe de réflexion proposé était ‘’ comment le partenariat peut contribuer à la production et promotion du contenu’’.
Il s’est agi pour les participants d’apprécier des propositions sur la manière de renforcer le partenariat entre les différentes radiodiffusions et télévisions publiques des pays membres du RAPAF. Pour ce qui est de la production, il a été développé le projet de la réalisation d’un magazine de 52 mn sur les capitales africaines, par chaque pays membre du réseau. Aussi, en termes de coproduction, il a été convenu par les responsables des radiodiffusions et télévisions de trouver des sujets communs pour produire des films qui seront diffusés sur les chaines africaines. Il s’agira pour eux de mettre en commun leurs compétences et leurs moyens techniques et financiers pour réaliser des œuvres qui seront leurs copropriétés. A titre d’exemple, le Burkina et la Côte d’Ivoire ont décidé de produire ensemble un documentaire de 52 mn dont le titre serait ‘’ la noix de l’intégration’’. De même, il est prévu une coproduction entre la RTB et la CRTV (Cameroun Radio télévision), sur un film intitulé ‘’ Eto’o, fils du Burkina’’. Par ailleurs, les radios et télévisions publiques des pays membres du RAPAF, ont d’un commun accord, convenu d’échanger mutuellement leurs programmes. Il s’agira pour cette résolution, de créer un panier commun pour l’ensemble des télévisions du réseau.
Le Burkina s’est engagé à fournir 5 programmes dont ‘’Burkina terre de dialogue’’, ‘’ Identité culturelle’’ sur les Siamou et ‘’ Réalités archéologiques des ruines de Loropéni’’. La question de la préservation et de la valorisation des archives, a également été abordée. L’idée serait, de mettre en place un Centre régional des archives audiovisuelles à partir de la numérisation. Les participants ont porté des échanges qui leur ont permis d’améliorer le contenu des propositions. Il s’agit entre autres de la proposition de Alain Edouard Traoré, selon laquelle les responsables des radios et télévisions devront structurer leur démarche de manière à recevoir et échanger leurs programmes entre eux. Aussi, a-t-il ajouté que les structures de production devront être allégées pour ne pas buter sur les problèmes financiers .