Ouagadougou - le Premier ministre burkinabè Beyon Luc Adolphe Tiao a reçu en audience lundi à Ouagadougou une délégation du réseau de l’audiovisuel public de l’Afrique francophone (RAPAF).
La délégation du RAPAF a été conduite par son président, le camerounais, Amadou Vamoulké, par ailleurs directeur général de la chaine de télévision publique du Cameroun (CRTV).
« Il s’agit d’abord une visite de courtoisie, nous avons évoqué avec le premier ministre de l’essentiel de ce qui été fait au Burkina Faso par le RAPAF » a déclaré M. Vamoulké
Selon lui, c’est une pierre importante qui est marquée parce que le RAPAF va intensifier les relations avec les Etats membres et renforcer les capacités des uns et des autres en termes de programme.
Cette délégation de RAPAF est présente au Burkina Faso dans le cadre de la 23e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) qui s’est ouverte samedi sous le thème « Cinéma africain et politiques publiques en Afrique ».
Le réseau de l’audiovisuel public de l’Afrique francophone (RAPAF) est un organe qui regroupe près d’une quinzaine de pays qui luttent pour des problèmes communs tels que les tarifs des droits sportifs, celui du passage l’analogie vers le numérique.
« Nous avons envisagé de faire des échanges et de coproductions toutes ces choses qui vont renforcer notre capacité à offrir un contenu plus important et plus dense d’autant plus que avec la migration du numérique on va nous demander de plus en plus de programme » a indiqué Amadou Vamoulké.
Il a en outre signifié que le réseau a organisé un séminaire pour sensibiliser les différents directeurs généraux et les techniciens à l’implication au passage au numérique.
Crée en 2007, le RAPAF est réseau des radios et télévisions publiques d’expression française qui se sont réunies pour diagnostiquer les difficultés rencontrées et rechercher des solutions.