Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Burkina Faso    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article



 Titrologie



Sidwaya N° 7363 du 25/2/2013

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie

  Sondage



 Autres articles


Comment

Société

Visite de terrain du ministre des Ressources animales et halieutiques : Jérémy Ouédraogo encourage les éleveurs « modèles » du Plateau central
Publié le mardi 26 fevrier 2013   |  Sidwaya


Jérémy
© Autre presse par DR
Jérémy Ouédraogo , Ministre des Ressources animales


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Le ministre des Ressources animales et halieutiques, Jérémy Ouédraogo, a effectué une visite de terrain le jeudi 21 février 2013, dans les villages de Barkoundba, Nabitenga et Nomgana, dans la région du Plateau central. Objectif, encourager les promoteurs de l’élevage amélioré, à travers la production fourragère.

Accroître la production pastorale au Burkina Faso, c’est l’une des stratégies de croissance que s’est fixées l’Etat burkinabè. Pour y arriver, il a mis en œuvre la technique de l’élevage amélioré dont le projet « Promotion de l’aviculture traditionnelle améliorée, au profit des jeunes et femmes en milieu rural » par la production fourragère à travers la culture de contre-saison de variétés comme le mais, le niébé, le soja. L’élevage amélioré est une méthode semi-moderne d’élevage qui consiste à faire le croisement entre des coqs de race et des poules locales, selon le ratio un coq pour dix poules ou un taureau de race avec des vaches locales. Ce jeudi 21 février 2013, le ministre des Ressources animales et halieutiques, Jérémy Ouédraogo, a rendu visite à quelques promoteurs de la région du Plateau central. Il a d’abord visité le champ d’exploitation de Boureima Diallo, président de la Fédération des éleveurs du Burkina à Barkondouba. Sur une superficie de 2,5 ha, cette saison, M. Diallo cultive du mais, du niébé et du soja, qui, après récolte, serviront d’aliments à son bétail. « Ce qui assurera une alimentation de 12 mois /12 du bétail », a indiqué le ministre. Dans le village de Nabitenga, c’est Idrissa Ouédraogo qui a reçu la visite du premier responsable des ressources animales. De ses débuts en 2010 avec un coq et 10 poules, il est aujourd’hui propriétaire de 111 moutons, 37 chèvres ,65 poules et 23 bœufs. Selon lui, au cours de l’année 2011-2012, il a engrangé un bénéfice de près de 5 millions de francs CFA, à travers son activité et cela lui permet de mieux s’occuper de sa famille.

Une solution pour lutter contre la pauvreté

La tournée du ministre a pris fin dans la ferme de Paul Tariam Ilboudo à Nomgana. Etendue sur 2ha, elle est composée d’une poussinière d’une capacité de 6000 poussins, située hors de la ferme, des poulaillers de 50 000 volailles, d’un couvoir de 3200 œufs et d’une fabrique d’aliments pour volaille. A entendre le propriétaire, « la ferme a été créée en 2010 et vise la réalisation des activités agropastorales, à savoir la production, la transformation et la commercialisation des produits ». Pour Jérémy Ouédraogo, ces réalisations sont la traduction d’un changement de mentalité de l’éleveur qui se contentait de ce que la nature produisait pour nourrir ses animaux. Aussi « voir des élevages de différents niveaux montre que la lutte contre la pauvreté a une solution dans notre pays » a-t-il déclaré. Ce fut l’occasion pour les éleveurs d’égrener un chapelet de préoccupations. Il s’agit entre autres, de l’approvisionnement en eau des champs d’exploitation, du coût élevé des taxes de douane sur les équipements, du problème de la mortalité des poules et de la commercialisation des produits. A ces préoccupations, M. Ouédraogo a promis une concertation soutenue avec les autorités, afin de trouver des solutions. Par ailleurs, il a invité les acteurs qui sont sur le terrain à aider le gouvernement, à travers des actions de formation et d’accompagnement, de suivi des services techniques d’élevage. A l’issue de cette visite, le chef du département est davantage convaincu de la modernisation et la professionnalisation de la filière agropastorale.

Fleur BIRBA

 Commentaires