Le ministère des Droits humains et de la promotion civique a pour la première fois de l’année 2013, organisé son Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM). C’était le 22 février dernier à Ouagadougou avec pour thème : « Quelles stratégies de mobilisation de ressources pour la mise en œuvre de la politique et du plan d’action 2013-2015 pour l’effectivité des droits humains et la promotion du civisme au Burkina Faso ? ». Les participants vont échanger, entre autres, sur la façon de trouver des ressources afin de réaliser leurs activités. Prudence Julie Nignan/Somda, la ministre a présidé le CASEM.
« Examiner et adopter les projets de rapports d’activités de l’année 2012 et le projet de programme d’activités de 2013, faire des propositions d’amélioration des résultats à envisager » ; tel est l’objectif du premier CASEM du ministère des Droits humains et de la promotion civique (MDHPC). C’est aussi dans le souci de la mise en œuvre de la politique et du plan d’action du gouvernement que ledit ministère a ménagé un cadre d’échange avec ses membres statuaires le 22 février 2013 pour trouver des stratégies en vue de mobiliser des moyens pour son application. En effet, a confié Prudence Julie Nignan/Somda, ministre des Droits humains et de la promotion civique, « le gouvernement vient de doter une politique en matière des droits humains et un plan d’action pour ce ministère. Ces deux documents sont dignes de référence mais pour leur mise en œuvre, il faut mobiliser des ressources car celles qui viennent de l’Etat seulement ne peuvent pas suffire pour la réalisation de cette politique ».
Promouvoir le civisme en vue de bâtir un Burkina pacifique
C’est aussi l’une des raisons de la tenue de ce CASEM dont le thème est « Quelles stratégies de mobilisation de ressources pour la mise en œuvre de la politique et du plan d’action 2013-2015 pour l’effectivité des droits humains et la promotion du civisme au Burkina Faso ? ». Cette rencontre a été, pour Prudence Somé/Traoré, l’occasion de rappeler aux participants l’importance de la promotion du civisme pour le maintien de la paix et la cohésion sociale. A cet effet, a-t-elle continué, la promotion du civisme est chère au gouvernement burkinabè pour bâtir un Burkina pacifique. Pour ce faire, elle doit être l’apanage de tous les acteurs de promotion et de protection des droits humains. A en croire Prudence Somé/Traoré, de ce CASEM est attendu un document définitif 2013 et un document officiel. A cet effet, des réflexions et des contributions franches sont demandées aux membres statuaires en vue d’enrichir les documents, qui seront soumis à l’appréciation de tout le personnel du ministère. Eux, à leur tour apporteront des amendements dans le cadre du programme d’activités 2013.
80% du programme d’activités 2012 a été atteint
Selon la ministre, son département a atteint pour la réalisation des activités de l’année écoulée un taux de plus de 80%. Au nombre des acquis engrangés, elle a cité, entre autres, le renforcement des capacités opérationnelles du personnel et des autres acteurs dans la promotion et la protection des droits humains à travers les formations ; la tenue de la neuvième édition de la SENAC en 2012 et le déclenchement du processus d’élaboration d’indicateurs des droits humains et de la promotion civique. Des défis restent néanmoins à relever, a-t-elle souligné. Ce sont, entre autres, la création de directions régionales, la tenue du forum sur le civisme et l’opérationnalisation de la ligne verte. C’est ainsi que Prudence Somé/Traoré, pour l’atteinte des objectifs fixés, attend des contributions actives et fructueuses de la part des membres statuaires et du comité d’organisation.