Le président de l’Union pour la renaissance /Parti sankariste (UNIR/PS), Me Benéwendé Sankara, a séjourné du 7 au 16 février 2013 à Paris en France, dans le cadre du 36e congrès du Parti communiste français (PCF). Pour faire le point sur ce séjour français, le président dudit parti a rencontré la presse le 21 février 2013, à Ouagadougou, en vue d’informer l’opinion nationale. La modification de l’article 37 et le dossier Thomas Sankara ont été abordés au cours de la conférence de presse.
Tout comme son homologue du groupe parlementaire ADJ, Ibrahima Koné, Me Benéwendé Sankara de l’UNIR/PS a été invité au 36e Congrès du Parti communiste français qui a eu lieu du 7 au 10 février 2013, dans la capitale française. Pour faire le point sur ce séjour, le président du parti de l’œuf a donc rencontré les hommes de médias le 21 février 2013, à Ouagadougou, en vue d’informer l’opinion nationale. A la tribune du congrès du parti communiste français, Benéwendé Sankara qui a pris la parole au nom de l’UNIR/PS, a félicité et exprimé ses encouragements et sa solidarité au PCF qui se bat depuis des lustres « pour épargner à l’humanité les conséquences de l’effondrement inéluctable vers lequel le conduit l’impérialisme international ». Selon lui, le thème du congrès « Il est grand temps de rallumer les étoiles » est très évocateur dans la mesure où il permet au Parti communiste français et du monde de prendre des décisions majeures, donc de revoir les textes de base pour un « communisme de nouvelle génération ». De l’avis de Me Benéwendé Sankara, la participation de son parti à cette tribune a été, certes une occasion d’échanges et de partage d’expériences, mais elle lui a aussi permis de renforcer davantage la conviction et l’orientation du parti de l’œuf qui demeurent que le changement tant proclamé doit avoir une direction, c’est-à-dire un sens pour le peuple. Et, a-t-il ajouté, « l’UNIR/PS ne cessera jamais de prôner une alternative comme enjeu et comme exigence fondamentale d’un changement politique et social effectif et réel correspondant aux attentes du peuple ».
« L’impunité est aux antipodes de la démocratie »
Il a affirmé que la lutte du PCF et celle de son parti s’inscrivent dans une solidarité agissante en vue de faire de l’humanité un monde meilleur. Me Benéwendé Sankara dit avoir mis son séjour à profit pour participer au forum sur le Mali et à la 8e édition de la Semaine anticoloniale. Et pour conclure, il a félicité les Etalons pour leur brillante prestation. Le président de l’UNIR/PS a été interpellé sur le dossier Thomas Sankara. Selon lui, en ce qui concerne le dossier Thomas Sankara, « les lignes ont bougé parce que nous avons obtenu l’engagement du parti communiste français, de beaucoup d’associations, d’ONG, d’autres partis politiques et des leaders d’opinions qui ont décidé de porter ce dossier dans l’opinion française et internationale . Il faut aller sur ce combat politique, faire le combat de l’opinion pour que le dossier du défunt président ne dorme pas dans l’impunité car, selon lui, l’impunité est aux antipodes de la démocratie ». Répondant à la question d’un confrère sur l’article 37, le président de l’UNIR /PS a laissé entendre que « ce débat, dans son parti, est clos. Le peuple doit considérer que le président est à son dernier mandat », a-t-il martelé.