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Sidwaya N° 7363 du 25/2/2013

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FESPACO 2013 : Le MICA a ouvert ses portes
Publié le lundi 25 fevrier 2013   |  Sidwaya


FESPACO
© aOuaga.com par A. Ouedraogo
FESPACO 2013 : Ouverture du marché international des films Africains ( MICA )
Dimanche 24 février 2013. Hotel Azali Indépendance. Le MICA ( marché international des films Africains ) à ouvert ces portes.


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Le Marché international du cinéma et de la télévision africain (MICA) a ouvert ses portes le matin du samedi 23 février 2013, aux premières heures des manifestations entrant dans le cadre de la biennale du cinéma africain de Ouagadougou. Deux ministres africains de la Culture (du Burkina Faso et du Togo), des représentants du Bénin, du Gabon, du Tchad ont pris part à la cérémonie de coupure du ruban, présidée par le ministre burkinabè du Développement de l’économie numérique et des postes, en présence de nombreux acteurs du cinéma africain.

Tôt le matin du 23 février 2013, avant l’ouverture officielle de Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), les stands s’animaient déjà du côté du Marché international du cinéma et de la télévision africain (MICA). Les acteurs semblaient ne pas attendre la coupure symbolique du ruban pour faire leur marché. Le ministre burkinabè, Jean Couldiaty, du Développement de l’économie numérique et des postes qui a présidé la cérémonie d’ouverture du MICA en a profité pour situer la portée et les enjeux d’une telle rencontre : « A chaque édition du Marché international de la télévision et du cinéma africain (MICA), ce marché qui accompagne le FESPACO depuis trente (30) ans, crée une vitrine pour les œuvres de nos cinéastes africains. C’est dire que ce marché est le vôtre. Il vous appartient de l’animer, de le rendre plus rayonnant, plus compétitif par la qualité de vos œuvres ». Le thème de la présente édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou étant « Cinéma africain et politiques publiques en Afrique » Jean Couldiaty a lancé une invite aux institutions étatiques des pays africains à accorder des facilités aux professionnels du cinéma et de l’audiovisuel. « Il appartient aux professionnels du cinéma africain d’achalander le marché d’œuvres de très belle facture, afin de répondre aux attentes des diffuseurs, des exploitants et naturellement, des cinéphiles. Un challenge à relever en saisissant toutes les opportunités qu’offre le MICA pour réussir le pari », a relevé le ministre.
Des acheteurs professionnels sont certainement au rendez-vous du Marché international de la télévision et du cinéma africain, mais l’essentiel du MICA pour Mme Suzanne Sanou/Kourouma, déléguée artistique du MICA, réside dans la rencontre entre sociétés de production, distributeurs, producteurs, télévisions seules ou en réseau.
« Ce sont eux qui en visitant les stands voient si la production de tel ou tel pays les intéresse, prennent attache avec le partenaire pour échanger ou acheter son produit, en vue de le diffuser chez eux. Ce sont les invités du festival qui font eux-mêmes leur marché. Les individus participent à ces échanges en payant sur place ses DVD par exemple ». Pour elle, c’est le moment de voir et d’acheter les films sur place au lieu d’attendre le FESPACO pour réclamer des films africains, alors que la plupart des producteurs sont rentrés chez eux avec. « Je suis satisfaite de l’engouement. Quatre ministres et de nombreuses délégations de pays frères sont là pour réhausser de leur présence ce marché africain du cinéma. Cela dénote de l’importance qu’ils accordent à l’événement ».

Thomas Dakin POUYA
pouyemtiim@yahoo.fr

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