Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Burkina Faso    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



Sidwaya N° 7363 du 25/2/2013

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie

  Sondage



 Autres articles


Comment

Politique

La directrice générale de l’UNESCO Irina BOKOVA face à la presse : « Je retiens, du Burkina Faso, une forte volonté politique de faire un développement durable… »
Publié le lundi 25 fevrier 2013   |  Sidwaya


Irina
© Autre presse par DR
Irina Bokova
Directrice Générale de L`UNESCO


 Vos outils




La directrice générale de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), Irina Bokova, a animé une conférence de presse dans la soirée du 23 février 2013 à Ouagadougou, en vue de faire le bilan de son séjour au Burkina Faso. Avant cette rencontre avec les journalistes, elle a visité dans la matinée, le musée de l’eau de Loumbila, à une quinzaine de kilomètres de la capitale burkinabè.

Au point de presse-bilan de son séjour du 21 au 23 février 2013 au Burkina Faso, la directrice générale de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), Mme Irina Bokova, a déclaré avoir été frappée par la « forte volonté politique de faire un développement durable et équitable ». En outre, elle a reconnu qu’il y a beaucoup de défis à relever, notamment dans le domaine de l’éducation, à savoir la scolarisation des filles, la qualité de l’enseignement …mais a informé que son institution va apporter son expertise, en vue d’accompagner le gouvernement dans ses ambitions. Par contre, Mme Bokova a souligné que le pays est beaucoup avancé au niveau du taux de scolarisation dans le primaire. Par ailleurs, la directrice générale de l’UNESCO a affirmé que l’Afrique est une priorité pour l’institution qu’elle dirige. A cet effet, elle a promis beaucoup plus de financements et plus d’expertise en faveur du continent. Pour ce qui concerne l’alphabétisation, elle a affirmé qu’il ne saurait y avoir de développement durable sans une prise en compte de ce volet.
Parlant des sites historiques, Mme Bokova a soutenu que leur réhabilitation, leur préservation, sont d’abord une responsabilité nationale, avant que l’UNESCO n’apporte son accompagnement, à travers son fonds sur le patrimoine mondiale. Selon elle, « le plus important est de bien ancrer la protection d’un patrimoine culturel dans la vie des populations locales ». Quant à la réhabilitation des ruines de Loropéni qu’elle n’a pas pu visiter, a-t-elle indiqué, « pour raison de calendrier », Mme Bokova a souligné qu’il importe aux autorités de bien évaluer les besoins de cette reconstruction et après, formuler un projet afin de postuler pour les financements auxdits fonds.
Dans la matinée, la directrice générale de l’UNESCO a visité le musé de l’eau de Loumbila, dans la province de l’Oubritenga. Le directeur du musée, Alassane Samoura, s’est mué en guide touristique pour la circonstance. Il a présenté l’or bleu sous toutes ses facettes à son hôte. Selon M. Samoura, il existe dix techniques traditionnelles pour rechercher le liquide précieux, notamment celles avec les tiges, la plante des pieds, les pendules…A la fin de la visite, Mme Bokova s’est dit émerveillée par tout ce qu’elle a découvert en ce lieu. A l’entendre, l’UNESCO soutient ce musée, non pas seulement pour le matériel qu’il abrite, mais surtout pour son importance pédagogique dans la préservation de l’eau. « Il faut reconnaître que la gestion de l’eau comporte beaucoup de conséquences sociales. En cela, nous sommes prêts à accompagner ce musée, ainsi que le gouvernement burkinabè dans sa recherche d’une meilleure économie de ce liquide précieux », a-t-elle annoncé.
Alassane Samoura a souligné que les perspectives du musée portent sur la construction de ses infrastructures, la participation aux manifestations culturelles nationales, régionales, internationales…

Nestor BAKI

 Commentaires