Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Burkina Faso    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Lutte contre la piraterie : le ministère de la Culture et du Tourisme octroie 50 millions de francs CFA au BBDA
Publié le samedi 11 avril 2015  |  Le Quotidien
Journée
© Autre presse par DR
Journée mondiale du livre et du droit d’auteur : le BBDA joue sa partition




Dans le cadre du lancement de ses activités, le Comité national de lutte contre la piraterie des œuvres littéraires et artistiques et artistiques (CNLPOLA) a organisé une session de formation sur la connaissance du secteur de la culture au Burkina Faso. Cette session de formation initiée au profit des membres du CNLPOLA a été l’occasion pour le ministre de la Culture et du Tourisme Jean Claude Dioma, de procéder à la remise d’un chèque d’une valeur de 50 millions de francs CFA au CNLPOLA. C’était le vendredi 10 avril 2015, au Bureau burkinabè du droit d’auteur (BBDA).
La piraterie des œuvres artistiques et littéraire est un phénomène qui a pris de l’ampleur au Burkina Faso et est même devenue l’activité principale de certaines personnes. Autant il est important de poursuivre la sensibilisation de tous les acteurs sur la piraterie, autant, il est indispensable de mener des actions de répressions en vue de dissuader tous ceux et toutes celles qui s’adonnent à cœur joie à la piraterie des œuvres artistiques et littéraires. C’est dans ce sens que s’inscrit la session de formation initiée par le Comité national de lutte contre la piraterie des œuvres littéraires et artistiques et artistiques (CNLPOLA) au profit de ses membres. La tenue de cette formation marque le démarrage effectif des activités de l’année 2015, du CNLPOLA. Aussi, la session de formation devra-t-elle permettre aux participants d’avoir une meilleure connaissance du secteur de la culture au Burkina. A cet effet, le président du CNLPOLA, le Colonel Serge Alain Ouédraogo a rappelé qu’un avant-projet de programme d’activités autour des actions de formation a été élaboré par le Comité pour l’éducation, la sensibilisation des populations, du contrôle et de la répression des atteintes des droits. Selon lui, la mise en œuvre de ce programme nécessite la mobilisation de ressources financières et humaines conséquentes. « C’est pourquoi, je voudrais solliciter le soutien du ministère de la Culture et du Tourisme et ses partenaires pour le financement des ces activités », a-t-il souhaité. Le Colonel Serge Alain Ouédraogo a, par ailleurs, invité les différents acteurs du monde de la Culture et toute la population à faire montre de bonne collaboration en soutenant les actions du CNLPOLA tout en veillant au respect des droits protégés. Quant au ministre de la Culture et du Tourisme, Jean Claude Dioma, il a salué à sa juste valeur l’initiative qui, de son avis, permettra aux participants de mieux cerner l’environnement culturel burkinabé. C’est la raison pour laquelle, il les a exhortés à suivre avec intérêt la formation qui servira de cadre d’échanges et de partage d’expérience à tous les acteurs culturels impliqués dans le combat. Jean Claude Dioma a, en outre rassuré que cette formation ne sera pas la dernière. « Je crois que ces différentes formations vous donneront les outils nécessaires pour développer des stratégies innovantes et efficaces pour lutter contre la piraterie des œuvres littéraires et artistiques », s’est-il convaincu. Conscients de la dureté de la lutte, Jean Claude Dioma a rassuré le président du CNLPOLA ainsi que son équipe de l’engagement ferme de l’Etat à œuvrer à leur côté pour l’atteinte des objectifs. « C’est ainsi qu’au titre de l’année 2015, l’Etat accorde au BBDA une subvention de 50 millions de francs CFA pour soutenir la lutte contre la piraterie à travers le CNLPOLA », a souligné le ministre de la Culture et du Tourisme. En rappel, le CNLPOLA a été institué le 6 juin 2001 avec pour missions de lutter contre la piraterie des œuvres littéraires et artistiques à travers des actions d’informations, de sensibilisation du public et de la répression des atteintes aux droits des créateurs et des auxiliaires de la création. Il est composé de 18 membres représentant d’une part, l’administration publique, et d’autre part, les organisations professionnelles des titulaires de droits.

Par Ramatou OUEDRAOGO
Commentaires