Ouagadougou - L’ex ministre des Affaires étrangères Djibrill Bassolé, tout en maintenant son éventuelle candidature aux prochaines élections, a désapprouvé la nouvelle loi qui exclut cependant les anciens dignitaires du scrutin.
«Je n'ai jamais rien fait qui puisse être répréhensible ou tomber sous le coup de l'ancienne loi ou de ce que le CNT (Parlement de Transition,ndlr) considère comme la nouvelle loi. Je n'ai participé à aucune modification constitutionnelle et je ne suis pas putschiste», a déclaré jeudi Djibrill Bassolé à Jeune Afrique.
Le président de la Transition Michel Kafando a promulgué jeudi, le nouveau code électoral, adopté mardi et qui exclut des prochaines élections, les partisans de la modification constitutionnelle qui a précipité, fin octobre, le Burkina Faso dans une insurrection populaire.
«Je désapprouve un tel vote (…) Ce sont manœuvres politiciennes visant à éliminer des adversaires dont on redoute qu'ils gagnent les élections», a indiqué M. Bassolé à la suite de l’ex majorité qui a suspendu sa participation des organes de la Transition.
Sans les nommer explicitement, il a accusé ses ex camarades ayant rejoint l’opposition avant l’insurrection, de vouloir «éliminer des candidats (…) soit juridiquement, soit même physiquement».
«Je continue mes consultations avec les formations politiques et les acteurs de la société civile en vue de me présenter à la présidentielle», a-t-il assuré à Jeune Afrique.
Agence d’information du Burkina
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