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Le Pays N° 5197 du 17/9/2012

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École nationale des sous-officiers d’active : 43 stagiaires sous-officiers désormais actifs
Publié le lundi 17 septembre 2012   |  Le Pays


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© Autre presse par DR
Sortie de la 4e promotion des élèves sous-officiers d’active de l’Ecole nationale des sous-officiers d’actives (ENSOA) de Kamboinsin


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La 4e promotion de l’Ecole nationale des sous-officiers d’active (ENSOA) est désormais prête à servir et à défendre les couleurs nationales. La sortie de promotion a eu lieu le jeudi 13 septembre 2012, au sein de l’école à Ouagadougou. C’est le secrétaire général du ministère de la Défense nationale et des anciens combattants, le colonel major Alassane Moné, qui a parrainé cette cérémonie de sortie.

« Je vous déclare aptes à l’emploi de sous-officiers et dignes d’être nommés au grade de sergent » ; c’est sur cette note du chef d’état-major de l’armée de terre, le colonel major Oumarou Sadou, que 43 sous-officiers d’active issus de la 4e promotion de l’Ecole nationale des sous-officiers d’active (ENSOA) dont 5 filles, ont reçu leurs galons de sergent, consacrant ainsi leur intégration au sein des forces armées nationales du Burkina Faso, sous le regard de la hiérarchie militaire. Après deux ans de formation et « au regard des résultats obtenus et du bon comportement d’ensemble de la promotion, le commandement de l’école estime ces 43 élèves sous-officiers d’active aptes à leur premier emploi de sous-officiers en corps de troupe ». Sur ces mots, le commandant de l’ENSOA, le colonel Djibril Nacro, rassure la hiérarchie militaire de la disponibilité de ces jeunes soldats à servir les forces armées nationales. En effet, la major de la promotion, Mariam Koné, a obtenu 16,4 de moyenne contre 12,03 pour le 43e. Mariam Koné qui a pris la parole en sa qualité de major de la promotion, a indiqué que durant leur séjour à l’Ecole nationale de la souffrance obligatoire et accélérée (ENSOA), « seuls le travail et le courage nous ont rendus chefs de troupe et c’est par ce même travail et ce même courage que nous nous engageons à servir les forces armées nationales et le peuple burkinabè ». Cette promotion a été baptisée « renaissance » par le chef d’état-major général des armées, le général de brigade Honoré Nabéré Traoré. Un nom de baptême qui en dit long au regard des mutineries qui ont secoué les forces armées nationales en 2011. Ainsi donc, « renaissance vient à un moment où nous avons besoin de reconstruire notre armée, à travers la reprise en compte de l’état d’esprit des militaires. Ils sont donc une nouvelle vague de militaires qui doit apporter sa contribution à la construction de la nation », a laissé entendre le parrain. Ce message semble avoir été bien assimilé par cette promotion. Pour la major Mariam Koné, « nous sommes conscients de la lourde mission qui nous attend et nous nous engageons à servir la nation avec dignité et bravoure ». Elle a, en effet, demandé à ses compagnons d’armes d’être « toujours des ambassadeurs de la paix, de cultiver l’esprit de solidarité et de savoir mériter la confiance des chefs ». Le commandant de l’ENSOA a exhorté les nouveaux sergents à s’activer dans les missions qui leur seront attribuées pour la réussite de leur carrière militaire car, elle dépend, selon lui, de leur niveau de dévouement au métier des armes, de leurs compétences et de leur dynamisme aux postes de responsabilité, de leur degré d’adhésion et d’implication vis-à-vis des objectifs fixés par l’échelon supérieur et de leur exemple dans la société. Le parrain de la promotion, en s’inscrivant comme exemple à suivre par les filleuls, a expliqué que la seule façon de garder l’esprit militaire, c’est de « se respecter soi-même et les autres, de respecter les lois et les règlements en vigueur dans notre pays. (…) L’éthique de notre métier, c’est de savoir se consacrer aux efforts nécessaires pour servir la nation et de savoir que l’on ne s’appartient plus, mais qu’on appartient à toute la nation ». Par ailleurs, le commandant de l’école a détaillé un certain nombre de pesanteurs qui restreignent l’optimisation des capacités de l’école. Il a cité, entre autres, le vieillissement des formateurs, l’absence de clôture de la caserne et le problème récurrent d’électricité qui annihilent les velléités de modernisation de l’école. C’est à travers des défilés, des remises de cadeaux et un cocktail en présence des parents et parrain que ces sous-officiers ont assuré de leurs aptitudes à défendre la nation avec honneur, dignité et bravoure.

Salifou OUEDRAOGO (Stagiaire)

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