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Les partis de l’ex-majorité se retirent des organes de la transition au Burkina
Publié le vendredi 10 avril 2015  |  Agence de Presse Africaine
Relecture
© aOuaga.com par Séni Dabo
Relecture du code électoral : le CDP contre les dispositions d`exclusion
Lundi 6 avril 2015. Ouagadougou. Stade du 4-Août. Le directoire du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir) a animé une conférence de presse pour exprimer leur rejet des dispositions d`exclusion que le Conseil national de la transition (CNT) veut introduire à la faveur de la relecture du code électoral. Photo : Léonce Koné, président du directoire du CDP




Les partis de l’ex-majorité au Burkina Faso ont annoncé qu’ils suspendaient leur participation au ‘’CNT (conseil national de la Transition, Ndlr), ainsi qu’à la Commission nationale de réconciliation et des réformes’’, selon une déclaration rendue publique jeudi soir.

La déclaration intitulée ‘'Appel à la mobilisation patriotique pour une transition inclusive et démocratique'' précise que la suspension est valable ‘'jusqu'à relecture du texte adopté, jusqu'à la mise en œuvre d'une vraie politique inclusive, jusqu'au respect total de la constitution''.

L'écrit dont APA a reçu copie, est daté de ce jeudi et est signé par sept représentants de l'ex-majorité.

Il s'agit de Léonce Koné, du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir), de Dabo Amidou de l'UNDD, de Koné Diao Mamadou de l'ADF/RDA, de Alain Zougba de l'Autre Burkina/PSR
Il y a également, Ram Ouédraogo président du RDE-BF, Salvador Yaméogo, président du RDF et de Emile Kaboré, président du RSR.

Les signataires de la déclaration dénoncent vigoureusement les travers de la Transition, fustigeant l'adoption du nouveau code électoral qui écarte certains proches du régime déchu de la future présidentielle.

Ils condamnent aussi, les dernières arrestations de proches de l'ex-président Blaise Compaoré.
Pour eux, la transition, en complicité avec des forces qui lui sont inféodées, mène le pays à la dérive et expose les Burkinabés à des fractures irréversibles.

‘'Nous agirons par tous moyens politiques, diplomatiques, de presse et de droit pour l'aboutissement du combat libérateur contre l'oppression que nous engageons'', indiquent-ils dans la déclaration, avant d'ajouter que ‘'cette entrée en résistance appelle un large Front patriotique, au-delà des alliances électorales''.

Les partis signataire de la déclaration appellent leurs militants et sympathisants à être attentifs ‘'à nos communiqués à venir et à s'armer de courage pour relever le défi de la restauration d'un Burkina Faso pour tous''.
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