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Le Pays N° 5304 du 25/2/2013

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FESPACO : Hommage aux cinéastes disparus
Publié le lundi 25 fevrier 2013   |  Le Pays


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FESPACO 2013: la cérémonie de libation hommage au cinéastes disparus
Dimanche 24 février 2013.Ouagadougou, place du FESPACO, la cérémonie de libation et d`hommage au cinéastes disparus consiste à faire 3trois tours de la place des cinéastes en se tenant les mains, donner des témoignages sur les disparus et parler des perspectives du cinema Africain


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Les cinéastes africains se sont retrouvés ce 24 février 2013 dans la matinée à la Place qui porte leur nom en vue de rendre hommage à leurs pairs disparus. La libation a été marquée par le recueillement et la prière en mémoire des cinéastes disparus. La cérémonie a été présidée par le doyen des cinéastes africains, Moustapha Alassane.

Très tôt dans la matinée du 24 février 2013, les cinéastes avaient rendez-vous à la Place des cinéastes au centre de la capitale, Ouagadougou. En effet, au tour du monument, Place des cinéastes, les acteurs du monde du cinéma ont rendu hommage aux cinéastes disparus. Le doyen des cinéastes, Moustapha Alassane, qui a présidé la rencontre, a saisi l’occasion pour expliquer que les politiques doivent prendre leur place dans la promotion du cinéma africain. Auparavant, Moustapha Alassane a confié que cette cérémonie annuelle de libation est une occasion d’avoir une pensée pour leurs pairs disparus et de prier pour eux. « Nous avons tous prié pour eux, que la terre leur soit légère ». Pour lui, « ce n’est plus une cérémonie qui appartient au Burkina Faso, mais à l’ensemble des acteurs de l’audio-visuelle et c’est pour cela que nous demandons à l’ensemble des Etats africains d’aider les cinémas nationaux ». Missa Hébié, un des cinéastes burkinabè présents ce matin là à la Place des cinéastes dira : « nous sommes là pour méditer, on pense à ceux qui sont morts mais on pense plus à notre avenir. » Il ajoutera, dans le même ordre d’idées, que tout en méditant sur ce que les défunts ont fait, il est important que la génération actuelle pense à faire mieux que leurs prédécesseurs. L’erreur n’est donc pas permise et il n’est pas question de faire moins.

Quant aux défis qui attendent la génération actuelle de cinéastes, le doyen des cinéastes pense que les gouvernements ont un rôle plus qu’important à jouer. « Il est temps qu’ils fassent quelque chose pour notre cinéma », précisera Moustapha Alassane, sinon, « il n’y a pas d’issue pour le cinéma africain ». A l’endroit de la jeune génération qui n’a pas énormément fait le déplacement, le doyen des cinéastes africains a fait remarquer qu’elle doit beaucoup travailler. Les jeunes ont encore du chemin, expliquera t-il car, « à quoi sert-il de travailler et de faire des films qui ne seront pas produits ? », ainsi c’est encore plus dure pour les jeunes. Avant de se séparer, ils ont fait le tour du monument à trois reprises, en se tenant les mains.

Aimé NABALOUM

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