Au Burkina, les arrestations se poursuivent dans les rangs du CDP, l'ancien parti au pouvoir, mais aussi parmi les proches de Djibril Bassolé, l’ancien ministre des Affaires étrangères de Blaise Compaoré. Trois de ses proches étaient encore en garde à vue, mercredi. Trois anciens ministres de Blaise Compaoré sont toujours aux arrêts également depuis lundi. Un ancien Premier ministre a aussi été interpellé pendant plusieurs heures hier avant d'être relâché.
La plupart des personnes interpellées depuis lundi sont toujours en garde à vue. C'est le cas de l'ancien maire de Ouagadougou, mais aussi de trois anciens ministres de Blaise Compaoré, Salif Kaboré, Jean Bertin Ouédraogo et Jérôme Bougouma. L'avocat de ce dernier a tenté de le voir hier, mercredi, en vain. D'après ses informations, ordre a été donné qu'il ne reçoive aucune visite.
Maître Salambere s'interroge toujours sur la démarche qui anime les autorités : « Apparemment, ce ne sont pas des poursuites qui proviennent du parquet normal, et donc nous ne comprenons pas, étant dans un Etat de droit, comment le parquet peut être en marge d’une telle procédure et comment les droits de la défense peuvent être violés. Sommes-nous dans un état de droit ? »
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