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Burkina-Faso : Des proches de Blaise Compaoré aux arrêts
Publié le mercredi 8 avril 2015  |  Le Griot
Transition
© aOuaga.com par A.O
Transition au Burkina : le groupe de suivi évalue à nouveau le processus
Lundi 30 mars 2015. Ouagadougou. Centre international des conférences de Ouaga 2000. Le Groupe international de suivi et d`accompagnement de la transition au Burkina Faso (GISAT-BF) tient sa 2e réunion d`évaluation du processus. Photo : Michel Kafando, président de la transition, président du Faso




Une demi-douzaine de proches du président déchu Blaise Compaoré, ont été arrêtés sous ordre des autorités de la transition au Burkina Faso. Parmi ses collaborateurs de Blaise Compaoré, figurent trois anciens ministres. Ces vagues d’arrestation ont été confirmée par des sources militaires.

L’arrestation s’est perpétrée lundi et mardi, a en croire Léonce Koné, le chef du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), l’ex-parti présidentiel, cité par l’AFP. Jérôme Bougouma, ancien ministre de l’Intérieur, et ses collègues Jean-Bertin Ouédraogo (Infrastructures et Transports) et Salif Kaboré (Mines), « sont éparpillés à travers les centres de détention de Ouagadougou », a indiqué Léonce Koné.

Les raisons officielles de l’arrestation de ces anciens ministres, n’ont pas encore été données par les autorités de la transition. Mais, le chef du CDP, croit que la police les soupçonne de vouloir préparer une insurrection à partir de Bobo Dioulasso à propos du vote du projet de code électoral.

Dans la même journée de lundi, un ancien maire d’arrondissement d’Ouagadougou, soupçonné de malversations, a également été arrêté, selon la gendarmerie.

Cette vague d’arrestation, intervient au moment où, les députés burkinabè devaient adopter mardi un nouveau code électoral encadrant les scrutins d’octobre.

Le texte prévoit d’exclure de toutes les élections tous les membres du dernier gouvernement du président Compaoré et toute personne qui a soutenu ouvertement ou publiquement la modification de l’article 37 de la Constitution.

Les partisans de cette ancienne majorité présidentielle ont prévu de se mobiliser contre ce texte, notamment l’article 135 qui écarte de la compétition électorale les ministres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré.
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