A l’entame de la session qui devait entériner la relecture du Code électoral, le rapport de la Commission des affaires institutionnelles, de la gouvernance et des droits humains a été mis à la disposition des hommes de médias au grand bonheur de ces derniers. C’est allègrement que ceux-ci suivaient les exposés des rapporteurs. Cet enthousiasme va vite s’estomper quand ces derniers au fur et à mesure que l’on avançait dans les pages, se sont rendus compte qu’ils ne disposaient pas de la bonne version du rapport. Du coup, il a été difficile pour eux de filtrer l’entièreté des nouveaux amendements introduits dans le code électoral. Cet épisode n’est pas sans rappeler la cacophonie qui a prévalu lors de l’adoption de la Charte, car plusieurs versions de la Charte ont été ventilées à la presse à telle enseigne que l’on ne savait plus quelles versions de la Charte étaient la bonne. Alors messieurs du CNT ! Un peu de sérieux