FESPACO 2013 : La succession de « Pegase » est ouverte #aOuaga

Faits Divers

FESPACO 2013 : La succession de « Pegase » est ouverte

Publié le dimanche 24 fevrier 2013 | Le Pays

© aOuaga.com par A.O
Culture: la 23edition du FESPACO ouvre ses portes
Samedi 23 février 2013. Ouagadougou (Burkina faso).Cérémonie d ouverture de la 23e édition du festival Panafricain du Cinéma de Ouagadougou (FESPACO). Présence remarquée du premier ministre Luc Adolphe Tiao et De la première dame Chantal Compaoré

Vos outils

REAGISSEZ

Vidéos

Dans le dossier

Fespaco 2013

On se souvient qu’à la 22e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de ouagadougou (FESPACO) qui s’est tenue en 2011, c’est le film « Pegase » du Marocain Mohamed Mouftaki qui a remporté l’Etalon de Yennega. Deux ans après, il faut, comme le veut les principes fondamentaux de la biennale du 7e art, trouver un successeur à ce film. C’est donc, entre autres, pour cet objectif que les responsables du FESPACO ont donné le top de départ de la 23e édition de l’évènement, le 23 février dernier, au Stade du 4-Août de Ouagadougou au cours d’une cérémonie. Cette cérémonie, qui a été riche en spectacles, a connu la présence de personnalités de marque telles que la première dame du Gabon Sylvia Ondimba Bongo ainsi que celle du Burkina, Chantal Compaoré, et le premier ministre du Burkina Luc Adolphe Tiao venu représenter le président Blaise Compaoré.

« Moteur, ça tourne, action ». Ceux qui s’imaginent être sur un plateau de tournage n’ont qu’à se détromper. Nous sommes plutôt à l’ouverture de la 23e édition du Festival panafricain de la télévision et du cinéma de Ouagadougou (FESPACO). Ces mots, on ne les entendra certainement pas au cours de cette semaine de la fête du cinéma africain mais, on verra plutôt les fruits qu’ils ont produits. Et qui pourraient mieux donner ce top départ, qui ouvre les salles de cinéma que le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, représentant du président du Faso ; la marraine de l’édition, la première dame Chantal Compaoré, la première dame du pays invité d’honneur (Gabon), Sylvia Bongo, et le ministre de la Culture et du tourisme, Baba Hama ? Des personnalités qui ont ouvert symboliquement les portes de l’édition, le 23 février dernier, dans un stade du 4-Août plein au ¾ et peint aux couleurs des sponsors et partenaires de l’évènement. Mais avant ce geste, le maire sortant de la ville de Ouagadougou, Simon Compaoré, et le ministre de la Culture se sont succédé au micro pour souhaiter la bienvenue aux milliers de festivaliers au pays des Hommes intègres. Ils ont surtout rendu hommage à trois dames : la marraine de l’édition, Chantal Compaoré, l’invitée d’honneur de la présente édition, Alimata Salembéré, et la première dame du Gabon, Sylvia Ondimba Bongo, qui a représenté son pays à la cérémonie d’ouverture. « La 23e édition du FESPACO est placée sous le signe de l’autre moitié du ciel », a précisé le ministre Baba Hama qui a déclaré ouverte l’édition 2013 de la biennale du cinéma africain. Une édition durant laquelle les professionnels du 7e art se pencheront sur le thème : « Cinéma africain et politiques publiques en Afrique ». Comme il fallait s’y attendre, la musique était au rendez-vous à la cérémonie d’ouverture. Ne dit-on pas d’ailleurs que le cinéma rime avec la musique ? Et pour offrir des moments inoubliables aux festivaliers, les responsables du FESPACO ont invité l’une des stars les plus en vogue du moment en Afrique : le Nigérian Flavour. Cette vedette a, à travers sa voix suave et ses pas de danse, fait danser tout le stade. Même la marraine Chantal Compaoré n’a pas résisté à ses mélodies. En plus de lui, les locataires du stade ont pu apprécier les talents des artistes burkinabè dont le jeune prodige Greg, l’artiste du peuple, Sana Bob, et l’auteur de « Lampoko », Dez Altino. Déjà gavés de mélodies musicales, les spectateurs seront par la suite, servis de spectacle chorégraphique. « Wakat » qui signifie le temps en langue nationale mooré, était le nom de la représentation orchestrée par le danseur international burkinabè Seydou Boro. Plus de 100 danseurs venus du Benin, du Niger et du Burkina, bien attendu, ont, avec leur costume et coiffure des années 1960, exécuté des pas de warba, une danse du terroir moaga, et de danse cubaine au grand bonheur des spectateurs. Un festival de feu d’artifice a clos cette cérémonie d’ouverture. C’est donc parti pour la 23e édition du FESPACO qui refermera ses portes le 2 mars prochain. En rappel, pour la présente biennale du cinéma, 170 films seront visionnés parmi lesquels 101 sont en compétition officielle. Pour l’Etalon de Yennenga, 20 longs métrages sont en compétition dont un film burkinabè, à savoir « Moi Zaphira » d’Apolline Traoré.

Yannick SANKARA

Commentaires