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Un film algérien sur la famille et l’islam radical en ouverture du Fespaco
Publié le lundi 25 fevrier 2013   |  AFP


Culture:
© aOuaga.com par A.O
Culture: la 23edition du FESPACO ouvre ses portes
Samedi 23 février 2013. Ouagadougou (Burkina faso). Cérémonie d ouverture de la 23e édition du festival Panafricain du Cinéma de Ouagadougou (FESPACO). Présence remarquée du premier ministre Luc Adolphe Tiao De la première dame Chantal Compaoré


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OUAGADOUGOU, 24 fév 2013 (AFP) - "Yema", un film de la réalisatrice algérienne Djamila Sahraoui sur la famille et l’islam radical, a ouvert dimanche la compétition pour le grand prix du Fespaco, festival majeur du cinéma africain à Ouagadougou.
"Yema" raconte la vie d’une mère de famille, Ouardia, interprétée par la cinéaste elle-même, qui vit dans une petite maison abandonnée dans les
montagnes algériennes, devenues maquis pour les jihadistes dans les années
1990. Ouardia a perdu son fils Tarik, officier dans l’armée, dans un attentat.
Elle soupçonne son autre fils, Ali, leader d’un groupe islamiste, d’être
impliqué dans ce drame.
Le film se passe dans un univers frappé par la sécheresse et la douleur des
trois seuls personnages: la mère, le fils et le garde qu’Ali a envoyé pour
assurer la sécurité de Ouardia.
Tout le film se déroule presque de façon muette et sans musique, hormis
pour le générique de fin.
"C’est une histoire qui évoque la situation actuelle de l’Algérie", a
déclaré devant la presse la réalisatrice.
"L’Algérie depuis un certain moment déjà vit sous des actions terroristes.
Je pense qu’on traite un peu de problèmes qui nous concernent, qui nous
préoccupent, des problèmes du moment avec notre propre histoire", a-t-elle
indiqué en référence à d’autres films maghrébins qui évoquent le thème de
l’islam radical cette année au Fespaco.
Concernant ses choix artistiques, Djamila Sahraoui a expliqué avoir épuré
pour ne garder que "l’essentiel". "Même dans les éléments constitutifs du
film, j’ai évité les faits prosaïques pour laisser s’exprimer des éléments
primordiaux comme l’eau, le feu, la terre, l’air".
La réalisatrice s’est réjouie que son film ait été choisi pour l’ouverture
des compétitions du Fespaco 2013, qui a été inauguré samedi et a, pour la
première fois, confié la présidence de tous les jurys à des femmes.
"C’est un honneur pour moi, je suis très contente que mon film soit le film
inaugural", a confié Djamila Sahraoui, se félicitant que les femmes soient "à
l’honneur" pour la 23e édition du festival. "Je savoure ces moments".
Vingt longs métrages, dont "Yema", briguent l’Etalon d’or de Yennenga, la
récompense reine, qui sera remise le 2 mars.

roh/tmo/ai

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