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© Autre presse par DR
Steve Letvin, président et chef de la direction de la société IAMGOLD corporation |
La société minière Iamgold Essakane S.A en collaboration avec la Chambre des mines et l’Institut canadien des mines, a formé une vingtaine de journalistes de la télévision, la radiodiffusion et la presse nationale, sur le thème « Mining 101 », le jeudi 2 avril 2015 à Ouagadougou. Il s’agit de les doter de connaissances des activités minières à même de leur permettre de faire des critiques objectives dans le domaine.
Des journalistes de la presse publique et privé ont « voyagé » au cœur des activités minières durant, la journée du jeudi 2 avril 2015 au cours d’une formation sur les B.A-BA dénommée « Mining 101 ». Cette formation initiée par la société minière Iamgold Essakane S.A, en collaboration avec la Chambre des mines et l’Institut canadien des mines vise à leur permettre de comprendre les différentes étapes qu’une société minière doit franchir pour s’implanter dans la durée dans un pays. Cela en vue de leur permettre de faire des critiques objectives dans leur production respective dans le domaine. Ainsi, selon le formateur, l’ingénieur et économiste minier, Georges Mc Isaac, il existe principalement trois étapes, à savoir l’exploration, l’exploitation et la fermeture. Par rapport à l’exploration, il a fait savoir qu’elle consiste à mener des recherches pour détecter des roches susceptibles de contenir le minerai recherché. Et si le minerai recherché est l’or, c’est surtout des roches volcaniques ou ignées qu’il faut rechercher. Pour cela, il faut avoir des ressources financières conséquentes entre 0,5 milliard de dollars et 20 milliards de dollars, soit environ 10059,8 milliards de FCFA, faire une évaluation économique du coût de production, évaluer la valeur du minerai pour voir sa rentabilité etc. Cette étape peut durer entre 2 à 20 ans. L’objectif recherché par les sociétés qui se lance dans l’exploration est de, soit vendre le fruit de leur découverte, soit l’exploiter pour extraire le minerai. Et pour ce dernier cas, c’est-à-dire l’exploitation, il faut disposer notamment d’un capital conséquent entre 50 à 5 000 milliards de dollars, de source d’énergie, d’une main-d’œuvre qualifiée de préférence locale, pour ne pas avoir à injecter des fonds dans la formation et de l’eau à portée du site.
Prochaine étape, le voyage d’étude
L’expert en mine, Georges Mc Isaac a souligné que la fermeture de la mine qui peut durer entre 3 à 5 ans engendre aussi des frais allant de 20 à 100 milliards de dollars. « Toutes ces étapes requièrent que la société minière travaille en collaboration avec toutes les parties prenantes en tenant compte de l’environnement et du social » a-t-il souligné. Pour ce qui concerne, la mine Iamgold Essakane S.A., elle a injecté 228 milliards de FCFA pour la construction de la mine et 180 milliards de FCFA pour son extension. Sa contribution directe totale au budget de l’Etat burkinabè en 2013 est de 51,8 milliards de FCFA. Outre le « cours » sur les activités minières, les hommes de médias ont eu droit à des notions sur la géologie et sur les différents procédés d’extraction de l’or. Il est ressorti qu’il existe trois sortes de roches, à savoir les roches volcaniques, sédimentaires et métamorphiques. Il a indiqué que les gisements de minerais se forment, suite à des activités volcaniques. Et c’est pour cela que l’on retrouve l’or dans les roches volcaniques.
Cette formation est la première étape d’une série d’activités qui sera organisées par les mêmes structures. La seconde étape sera un voyage d’étude sur le site de Iamgold Essakane S.A. les jours à venir. Cela en vue de permettre au journaliste de joindre la pratique à la théorie. La même activité sera organisée au profit d’autres franges de la population, ont rassuré les organisateurs. Selon eux, il s’agit de permettre à la population d’être au même niveau d’information sur les activités qu’ils mènent afin d’éviter toute équivoque en la matière. Iamgold Essakane S.A. est la plus grosse société d’exploitation minière du Burkina Faso avec une production annuelle moyenne de 30 mille tonnes. Située dans la région du Sahel, la société minière emploie plus de 2000 Burkinabè et 120 expatriés. En dehors de l’aspect pécuniaire, elle s’est fixée pour objectif d’œuvrer à améliorer les conditions de vie des populations riveraines de la mine.
Somborigna Djélika DRABO
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