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Le nouveau code électoral écartant des proches de Blaise Compaoré de la future présidentielle adopté
Publié le mardi 7 avril 2015  |  Agence de Presse Africaine
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© aOuaga.com par A.O
Politique : les députés adoptent le nouveau code électoral
Mardi 7 avril 2015. Ouagadougou. Conseil national de la transition (CNT). Les députés ont voté par 75 voix pour, 10 contre et 3 abstentions le projet de loi portant modification du code électoral. Photo : Chérif Moumina Sy, président du CNT




Le Conseil national de la Transition (CNT) du Burkina Faso a adopté ce mardi après-midi le projet de loi portant modification du code électoral qui écarte de la course à la présidentielles certains proches de l’ex-président Blaise Compaoré.
Le projet de loi, a-t-on appris, a été votée par 73 voix pour, 10 voix contre et 3 abstentions sur 86 votants.

Cette loi modificative intègre de nombreuses réformes dans l'organisation électorale au Burkina Faso. En effet, elle reprend les dispositions de la Charte africaine de la démocratie et de la bonne gouvernance.

Ainsi, en ses articles 135, 242 et 166, elle exclut de la présidentielle, des législatives et des municipales "toutes les personnes ayant soutenu un changement anticonstitutionnel qui porte atteinte aux principes de l'alternance démocratique, notamment au principe de la limitation du nombre de mandats présidentiels ayant conduit à une insurrection ou à tout autre forme de soulèvement.

Ces dispositions ne concerneront que les élections présidentielle et législatives d'octobre 2015 et municipales de janvier 2016.

Du coup, des candidatures déjà annoncées pour la présidentielle telles que celles de Djibrill Bassolé, ancien ministre des Affaires étrangères de Blaise Comparé, de Yacouba Ouédraogo, anciens ministre des Sports sous le régime déchu, sont désormais mises entre parenthèses.

Le vote de la loi a été émaillé par des manifestations de partisans et des opposants au nouveau code électoral.

La police a dû utiliser des gaz lacrymogènes pour disperser des manifestants aux alentours du siège du Conseil national de la Transition (CNT).

ALK/od/APA
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