Alors que les autorités néerlandaises peuvent se réjouir de la libération de Sjaak Rijke, pris en otage depuis le 25 novembre 2011 à Tombouctou, c’est la consternation à Bucarest où l’on enregistre depuis samedi dernier, l’enlèvement de Gherghut Lulian, un agent de sécurité travaillant pour la société Pan Afican Minerals qui gère la mine de Tambao au Nord-est du Burkina Faso.
Si le ressortissant roumain n’a pas été blessé pendant le rapt, son chauffeur et un gendarme burkinabè ont eu moins de chance. Le second a été grièvement atteint à la tête et différentes autres parties du corps et est placé en soins intensifs à Ouagadougou.
La nouvelle qui a fait le tour du pays a vite fait de créer une psychose dans un septentrion burkinabè qui, bien que défini comme zone dangereuse pour menace terroriste, était jusque-là l’abri des enlèvements qui avaient plutôt cours au Mali et au Niger voisins. Cet incident confirme les risques encourus par les populations, surtout les Occidentaux, dans cette zone. Ce qui explique d’ailleurs que le déplacement d’expatriés restait toujours déconseillé en ces lieux.
L’enlèvement de Gherghut Lulian vient confirmer la nécessité de ne pas baisser la garde. Et que les preneurs d’otages rôdent toujours à la recherche de proie.
Pour l’heure, aucune organisation n’a encore réclamé ni le rapt, ni de rançon. Des recherches tous azimuts ont été engagées aussi bien sur le territoire burkinabè qu’au Mali et au Niger. On espère que le concours des forces françaises sera aussi précieuse qu’il a l’a été dans la libération de l’otage néerlandais Sjaak Rijke.
Bark Biiga