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© Autre presse par DR
Un débris de l`avion de Swiftair affrété par Air Algérie (vol AH 5017) qui a crashé au Nord-Mali dans la nuit du 23 au 24 juillet 2014 |
Les capteurs de pression ont transmis des informations fausses à l'automanette, selon le BEA.
Les raisons du crash du vol Ouagadougou-Alger du 24 juillet dernier, sont finalement connues. Il s'agit du givrage des sondes des moteurs rapporte le Bureau d'enquêtes et d'analyses français (BEA).
Ce dernier fait état du givrage des capteurs de pression (EPR), alors que l'appareil avait atteint son altitude de croisière dans une atmosphère très humide.
Les capteurs de pression ont transmis des informations fausses à l'automanette, ce qui a provoqué une chute brusque de la vitesse de l'appareil, passant de 290 à 200 noeuds, en 5 minutes.
A ce moment, l'avion décroche et entame un virage à 140 degrés d'inclinaison, et finit par piquer à 80 degrés. Selon la même source, aucune «manoeuvre de récupération du décrochage n'a été enclenchée par l'équipage».
Le BEA tend vers la thèse de l'erreur humaine et explique que l'équipage n'a pas actionné le système de dégivrage des capteurs de pression. Il indique par ailleurs que ce système avait été actionné, les capteurs se seraient réchauffés par l'air chaud.
En outre, le Bureau d'enquêtes et d'analyses français tire la sonnette d'alarme, il rappelle que c'est le troisième du genre. Le même problème technique avait été enregistré en 2002 et en 2014 sur le même type d'appareils, les Mc Donnel Douglas 83.
L'organisme français a tenu à signaler ces informations aux agences européennes et américaines de la sécurité aérienne, afin d'éviter de telles tragédies à l'avenir.
Pour rappel, il n'y a eu aucun survivant du crash de lavion d'Air Algérie du 24 juillet dernier.
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