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Le 23e Fespaco s’est ouvert en présence d’importantes personnalités féminines
Publié le dimanche 24 fevrier 2013   |  AIB


Culture:
© aOuaga.com par A.O
Culture: la 23edition du FESPACO ouvre ses portes
Samedi 23 février 2013. Ouagadougou 9Burkina faso).Cérémonie d ouverture de la 23e édition du (FESPACO). Présence remarquée du premier ministre. Luc Adolphe Tiao De la première dame Chantal Compaoré


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Ouagadougou - La 23e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) s’est ouverte samedi sous le thème « Cinéma africain et politiques publiques en Afrique » en présence d’au moins quatre grandes personnalités féminines

Deux premières dames et d’autres femmes de grande importance ont pris par samedi au Stade du 4 Août à la cérémonie d’ouverture de la 23e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) placée sous le signe de la femme.

La cérémonie marquée par un spectacle chorégraphié et des prestations d’artistes africains, a enregistré la participation de Chantal Compaoré, épouse du président Blaise Compaoré et marraine du Fespaco, de Sylvia Bongo Ondimba, l’épouse du président Ali Bongo, représentant le « pays invité d’honneur » mais aussi (Gabon), Irina Bokova, directrice générale de l’Unesco et Salimata Salembéré, ancien ministre burkinabè de la culture et marraine de l’édition.

Des femmes ministres dont celle chargée de la promotion de la Femme, des réalisatrices et des actrices étaient également présentes à l’ouverture de la biennale présidée par le Premier ministre Luc Adolphe Tiao.

Cette édition, placée sous le signe de la Femme a honoré les femmes en les plaçant à la tête de tous les jurys officiels.

Le ministre burkinabè de la Culture et du Tourisme, Baba Hama a interpelé les décideurs africains pour une prise en compte de la dimension économique et sociale du cinéma dans les choix politiques, les programmes et projets de développement.

« Aujourd’hui, il est de plus en plus question que le cinéma, en tant qu’industrie culturelle, participe au développement de nos pays en créant des sources de revenus »a-t-il dit.

Selon lui, le cinéma est par ailleurs un « incontournable outil d’intégration (des) peuples ».

« Nous devons faire en sorte que cette dimension sociale du cinéma prenne de l’ampleur pour consolider la paix et la cohésion entre le peuples, dans une Afrique en proie à de multiples tensions sociales et identitaires alimentées par la méconnaissance de notre appartenance à une même entité », a-t-il expliqué.

Le spectacle d’ouverture baptisé « Wakat » et chorégraphié par Seydou Boro, est un mélange de couleurs et de rythmes où l’on retrouve la percussion à base d’instruments traditionnels et l’orchestre moderne animé par des artistes de renom. De même, des marionnettes géantes, importées au Burkina il n’y pas longtemps, se sont affrontées sur la pelouse aux maques typiquement africains tandis que les couloirs de course étaient occupés par un escadron de cavaliers gendarmes.

Sur le podium, Sana Bob, l’artiste le plus en vue actuellement, a partagé le plateau avec Greg, la dernière révélation musicale au Faso avant de s’éclipser au profit du groupe nigérian Flavour. Le tube fétiche du groupe, « Ashawo », repris en chœur par le public, a entraîné les officiels dans la danse.

La 23e édition du festival regroupe 170 films dont 101 en compétition officielle.

AMK/

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