Le ministère des Droits humains et de la promotion civique a initié un séminaire les 13 et 14 septembre 2012 à Ouagadougou. Il s’est agi pour ce séminaire d’édifier les participants venus de divers horizons sur la tolérance et la paix.
Les progrès techniques et scientifiques ont fait de l’Homme un géant, mais il est resté un nain politique. De fait, il a toujours eu un mal vivre avec son prochain. La persistance des conflits et des crises sociales en est la preuve. Cet état de fait se pose avec acuité et n’est pas ignoré par les plus hautes autorités du Burkina Faso. Elles l’ont matérialisé par la création du ministère des Droits humains et de la promotion civique et des activités comme, entre autres, le séminaire de formation sur la tolérance et la paix initié les 13 et 14 septembre 2012 à Ouagadougou. Ce séminaire qui a réuni des responsables coutumiers et religieux, de la société civile et de structures étatiques, a eu pour objectifs de sensibiliser et de vulgariser les mécanismes traditionnels favorables à la paix auprès des participants, de promouvoir les mécanismes traditionnels et modernes de gestion pacifique des conflits et d’initier les participants en notions de base sur les techniques de médiation et de gestion des conflits. Pour Firmin Gouba, conseiller technique au ministère des Droits humains et de la promotion civique, en plus de ces activités, « le ministère a élaboré un document de stratégie nationale de la promotion de la culture de la tolérance et de la paix ».