La 23ème édition du festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) ouvre ses portes le samedi 23 février 2013n dans la capitale burkinabè sous le thème « Cinéma africain et politiques publiques en Afrique ». A un peu moins de 24 heures de l’événement, les ouagalais se veulent rassurants quant à leur mobilisation pour la réussite de cette fête du 7ème art.
A quelques heures de la fête du cinéma africain au pays des ‘’Hommes intègres’’, l’événement semble ne pas trop occuper les esprits de certains citoyens de la capitale burkinabè. On préfère dit-on vaquer tranquillement à ses occupations en attendant le jour J. « Ceux qui sont concernés par le FESPACO sont là-bas du coté de la Maison du Peuple », indique une commerçante installée à quelques encablures du grand marché Rood-Wooko. Comme cette femme, certains habitants de la capitale sont indifférents à cette biennale du cinéma africain. Alimata Kaboré est de ceux-là. Elle dit n’avoir jamais participé aux activités du FESPACO pour des raisons de calendrier.
« Je n’ai jamais eu le temps pour cela mais peut-être que cette année ça changera », précise-t-elle. Toutefois, les Ouagalais se disent prêts à l’image de monsieur Moussa Nikiéma, acteur du secteur informel à vivre un des plus grands rendez-vous du calendrier culturel africain. « Nous sommes fiers du FESPACO en ce sens qu’il est une grande fête qui comporte une dimension internationale et pour nous acteurs du secteur informel il constitue une source de revenus. Notre adhésion est donc totale », confie M.Nikiéma. Selon lui les préparatifs vont bon train et avec ses collègues, il entend mettre les petits plats dans les grands pour assurer plein succès à cette 23ème édition. M. Nikiéma dit vouloir suivre tous les films au programme mais les prix d’accès sont un peu chers à son avis. Ce qui l’oblige à se contenter de quelques films. "Nous serons plutôt plus présents à la rue marchande où nous nous attèlerons à assurer l’ambiance afin que les gens sachent que nous portons ce festival dans nos cœurs. », a-t-il indiqué. Si pour M. Nikiéma le manque de moyens financiers est un handicap Saîdou Nabaloum lui, dit s’être préparé en conséquence pour ne rien rater de cette fête aussi bien dans les salles qu’à la rue marchande.