Le vendredi 22 février 2013 à Ouagadougou, le ministère de la Culture et du Tourisme a organisé une conférence presse sur l’importance de la politique culturelle des villes. Il s’agit pour les acteurs de donner des informations relatives à l’évolution de la culture dans les villes de l’Afrique, notamment à Ouagadougou.
En vue de piloter l’évolution de la culture et des politiques culturelles nationales dans la région et favoriser leur intégration dans les stratégies de développement humain à travers le plaidoyer, l’information, la recherche, le renforcement des capacités, le développement des réseaux, il a été crée, en 2002, l’Observatoire des politiques culturelles en Afrique (OCPA). Cette organisation, en partenariat avec le Programme des musées de l’Afrique de l’Ouest (WAMP), a rencontré les hommes de médias, le vendredi 22 février 2013, à Ouagadougou. Les missions du WAMP reposent sur le développement des ressources humaines tout en facilitant la communication et les échanges professionnels, le fournissement d’une assistance technique et la garantie des ressources financières. Pour le directeur exécutif du Programme des musées de l’Afrique de l’ouest (WAMP), Dr Boureima Diamitani, le WAMP s’occupe du renforcement des capacités culturelles en Afrique de l’ouest. « Une étude a été menée par le WAMP par rapport à la ville de Ouagadougou », a-t-il soutenu. Il a suggéré aux deux structures de travailler ensemble pour la promotion de la culture burkinabè.
Quant au président de l’Observatoire des politiques culturelles en Afrique (OCPA), Pr Lupwishi Mbuyamba, Ouagadougou fait partie des pelletons de tête des villes de la sous-région, dans la maîtrise, la conduite et la convention politique culturelle. De son avis, Ouagadougou, de part les aménagements urbaines et de part la coopération de l’encadrement dont l’Etat burkinabè bénéficie, se voit féliciter au niveau de l’Observatoire culturelle. « La culture africaine dans cette ville nous interpelle afin que dans l’avenir nous tenons compte de la volonté exprimée par les acteurs à Ouagadougou », a-t-il affirmé. Selon lui, en 2009 une série de rencontres et d’ateliers ont été menés par l’OCPA par rapport à l’appréciation des résultats de l’étude de la culture. Le professeur Lupwishi Mbuyamba a mentionné que la culture peut être considérée comme politique, parce qu’elle permet à l’homme de se développer : « L’Observatoire des politiques culturelles en Afrique a lancé une recherche sur certaines villes, dont celle de Ouagadougou à travers une photographie de la situation existante ».
En dépit de tout ceci, il a révélé que la ville de Ouagadougou est fortement concurrencée par d’autres de la sous-région. Ouagadougou a été baptisée ville culturelle par l’OCPA de part les manifestations qui s’y tiennent comme le Salon internationale de l’artisanat de Ouagadougou, du Festival internationale des masques et du Festival panafricain du cinéma de Ouagadougou. Le président de l’OCPA a déclaré que 42 réseaux de la structure sont présents sur le continent et même en Europe. Pour conclure, Pr Lupwishi Mbuyamba a dit que 12 pays ont été demandés par l’OCPA de revoir leur politique culturelle .
