Le Programme conjoint de renforcement de la sécurité urbaine (PCRSU) a procédé ce 19 février 2013 à Ouagadougou, à l’adoption d’une étude sur la vulnérabilité des femmes à Ouagadougou. De cette étude, il ressort que les femmes sont plus exposées que les hommes dans la capitale du Burkina Faso. L’ouverture de l’atelier de validation a été présidée par le coordonnateur par intérim du PCRSU, le Directeur de la police municipale de Ouagadougou, Clément Ouongo.
L’initiative de l’étude sur la vulnérabilité des femmes à Ouagadougou vise à intégrer la dimension sécuritaire dans le processus de planification urbaine, à la définition et à la mise en œuvre à Ouagadougou d’une approche de prévention participative de l’insécurité et aussi à la réduction de la présence et de l’utilisation des armes légères et de petits calibres. La cérémonie de validation de l’étude est intervenue ce 19 février 2013. Le coordonnateur par intérim du Programme conjoint de renforcement de la sécurité urbaine (PCRSU) est le directeur de la police municipale, Clément Ouongo. Pour parvenir à la réalisation de cette étude, les premiers responsables de la sécurité dans la commune de Ouagadougou ont réalisé des fora au cours desquels, les préoccupations des femmes en matière de sécurisation ont été relevées. Le rapport a mentionné que « le profil de victimation se pose avec plus d’acuité quand il est couplé au critère de vulnérabilité. Les femmes seraient alors plus exposées de l’ordre de 79,7% que les hommes. »
Le coordonnateur du Programme, Clément Ouongo, a souligné que le souci est de faire de Ouagadougou, une ville sûre, tant pour les femmes, les mineurs que pour les hommes. Depuis le début du programme, 300 à 400 femmes qui avaient des femmes ont bénéficié de l’assistance de l’unité femme et mineur de la police municipale. Les fora de sensibilisation, au nombre de cinq dans cinq arrondissements de la commune de Ouagadougou, ont été réalisés et ont visé surtout la sensibilisation sur les questions de prévention de la criminalité et d’insécurité, les relations femmes/filles et police municipale. Ces cadres ont été des plus indiqués pour permettre aux femmes et aux filles de s’exprimer. La coordonnatrice des associations de femmes, Antoinette Ouédraogo, s’est réjouie de la réalisation de cette étude et espère que la situation de vulnérabilité des femmes se réduira à Ouagadougou.