L’Union pour la renaissance/Parti sankariste (UNIR/PS), « parti de l’œuf », a organisé une conférence de presse, le 21 février 2013 à Ouagadougou, en vue de faire le point de la participation de son président, Me Bénéwendé Stanislas Sankara, au 36e Congrès du Parti communiste français (PCF) et de l’état d’avancement du plaidoyer pour l’ouverture d’une enquête parlementaire sur l’affaire Thomas Sankara.
Les dirigeants de l’Union pour la renaissance/Parti sankariste (UNIR/PS) « ont à cœur d’informer le peuple, chaque fois qu’ils posent un acte ». C’est dans cette dynamique qu’ils ont convié les hommes des médias à une rencontre, le 21 février 2013, à Ouagadougou. Il s’est agi de faire le point de la participation du président du parti, Me Bénéwendé Stanislas Sankara, au 36e congrès du Parti communiste français (PCF) et de l’état d’avancement du plaidoyer pour l’ouverture d’une enquête parlementaire sur l’affaire Thomas Sankara. Le leader du « parti de l’œuf » a indiqué que son séjour en France a permis de tirer des enseignements. « Le communisme a besoin d’être rénové », a-t-il affirmé, avant de citer le secrétaire exécutif national du PCF, Pierre Laurent, qui a laissé entendre qu’il faut un communisme de nouvelle génération pour rallumer les flammes. Maître Sankara a expliqué qu’il est question de donner de l’espoir au peuple en créant les conditions d’une prise de confiance qui l’amène à assumer son destin. Il a avoué que le congrès a permis de partager des expériences avec d’autres personnalités politiques, issues de 150 pays du monde. A entendre, cela renforce son parti dans sa conviction et son orientation, à savoir que le changement proclamé doit avoir un sens pour le peuple. Par la suite, le président de l’UNIR/PS a parlé des relations d’amitié avec le PCF, les Verts, les Ecologistes français et dans une autre mesure, le Parti socialiste français (PSF), mais pas avec l’Union pour un mouvement populaire(UMP), parti politique de la Droite.
Concernant le dossier Thomas Sankara, il a déclaré que les lignes ont bougé. Son explication est que les Sankaristes ont obtenu l’engagement du PCF, d’autres partis politiques, des leaders d’opinion et de nombreuses associations et Organisations non gouvernementales, à porter le dossier en France et dans le reste du monde. Réconforté par ce soutien, il a indiqué qu’il faut mener le combat de l’opinion pour que l’affaire Thomas Sankara ne demeure pas dans l’impunité. Il a fait comprendre que l’on se rapproche de la vérité. De fait, il a révélé qu’en 2011, le groupe parlementaire Alternance justice et démocratie (ADJ) avait adressé une requête aux députés français pour demander l’ouverture d’une enquête parlementaire. Mais leur sollicitation n’a pas reçu un écho favorable, car l’UMP détenait la majorité dans la précédente Assemblée nationale. Avec la victoire du PSF, a-t-il fait remarquer, « nous avons repris la procédure… ». Puis de dire que tôt ou tard, le dossier va faire l’objet de jugement et « l’on va connaître la vérité ».
Adama BAYALA
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Bénédicte Mariette KABORE