Les partenaires du Projet d’amélioration de la productivité agricole et de la sécurité alimentaire (PAPSA) se sont réunis les 20 et 21 février 2013, à Ouahigouya pour jeter un regard rétrospectif sur leurs activités écoulées et réfléchir sur celles à venir. Déjà, les acteurs ont tiré un bilan satisfaisant des activités de 2012.
Ils sont venus des treize régions du Burkina pour prendre part à l’atelier d’échange et de concertation initié par les responsables du Projet d’amélioration de la productivité agricole et de la sécurité alimentaire (PAPSA) à Ouahigouya. Eux, ce sont les chefs des services techniques centraux et déconcentrés des ministères en charge de l’agriculture et des ressources animales, les dirigeants des Chambres régionales d’agriculture (CRA) ainsi que d’autres partenaires du PAPSA. L’objectif de la rencontre, à en croire le coordonnateur du PAPSA, Jean-Martin Kambiré, était de faire le point de l’exécution des activités programmées au cours de l’année 2012, en tirer les leçons qui s’imposent et se donner les moyens pour améliorer la mise en œuvre du programme de 2013.
Ainsi, des communications sur la vie et les actions du projet, des discussions sur le renforcement de la collaboration entre les services techniques déconcentrés et les CRA et bien d’autres sujets ont meublé les échanges. « Nous avons fait aussi le point de l’exécution de certains travaux communautaires comme l’aménagement des bas-fonds et des sites antiérosifs, la construction de fosses fumières, de poulaillers, de porcheries, etc. », a souligné M. Kambiré. Quant au gouverneur de la région du Nord, Boukari Khalil Bara, qui a présidé l’ouverture des travaux, il a relevé les efforts consentis par l’équipe du PAPSA afin de garantir la sécurité alimentaire au Burkina Faso. Pour lui, plusieurs ménages verront leurs conditions de vie s’améliorer grâce aux actions du projet. « Au terme de deux ans d’intervention du PAPSA sur le terrain, les résultats sont encourageants : plus de 8 mille hectares de bas-fonds aménagés, insémination de plus de 500 mille vaches laitières, etc. », s’est réjoui le gouverneur. Des résultats que les responsables du PAPSA ont, eux aussi, salués à leur juste valeur. Et le coordonnateur de renchérir en signalant que le bilan aurait pu être meilleur si le projet n’avait pas rencontré certaines difficultés comme « l’insuffisance de moyens financiers ou les longs délais d’acquisition des moyens de travail nécessaires pour mener les différentes activités ». Mais d’ores et déjà, a-t-il assuré, ces principales difficultés sont levées ou en passe de l’être, donnant ainsi l’espoir que les résultats de 2013 seront encore meilleurs que les précédents. Créé en 2010, le PAPSA est un projet qui vise, entre autres objectifs, l’amélioration de la capacité des producteurs à accroître leurs rendements et à les rendre disponibles sur le marché toute l’année, la facilitation de la transformation et de la commercialisation des produits vivriers et l’appui des producteurs à l’acquisition des intrants agricoles et pastoraux (semences, engrais, aliments pour bétail…).