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Sidwaya N° 7361 du 21/2/2013

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Rentrée universitaire 2012-2013 : L’UNEF en appelle à plus de sérénité
Publié le vendredi 22 fevrier 2013   |  Sidwaya


Université
© Autre presse par DR
Université de Koudougou du Burkina Faso


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A l’occasion de la rentrée académique 2012-2013, le comité exécutif national de l’Union nationale des étudiants du Faso (UNEF) a appelé à plus de sérénité sur le campus. L’UNEF met en garde les décideurs politiques contre toute action de nature à entraver le bon déroulement de l’année académique. Nous vous publions in extenso sa déclaration.

Camarades
Etudiantes et Etudiants,

Chers élèves et à tous nos compatriotes d’ici et d’ailleurs, l’UNEF, à l’entame de la présente déclaration, vous salue intégralement dans la fraternité. Elle adresse à toutes et à tous, ses veaux les meilleurs pour l’année 2013.
L’UNEF souhaite au Burkina Faso, notre patrie, "une et indivisible", une année de "miracle" Comme ce fut le cas pour le Japon de l’ère Meiji et pour les quatre petits dragons (Corée du Sud et Taïwan, Hong Kong et Singapour). Aux nouveaux bacheliers, dans les différents Campus, nos vifs félicitations et encouragements pour la suite des épouvantes qui ne manqueront certainement pas dans un pays démocratiquement instable comme le nôtre.
La conjoncture internationale souffle du vent de l’enterrement définitif des dictatures encore présentes dans le monde et particulièrement en Afrique, ainsi que les règnes à vie au pouvoir d’Etat. Le terrorisme aussi gagne du terrain et contamine les régions africaines, objet de crainte des populations (ne craint-on pas qu’après le Mali, la peste gagnerait le Burkina ?). Le redressement économique mondial est aussi un facteur planétaire.
La situation nationale est hautement marquée par les vives tendances du changement (révolution), tant au niveau du sommet de l’Etat qu’aux échelons intermédiaires.
Le chômage des jeunes diplômés devient de plus en plus une véritable gangrène pour notre société.
L’UNEF en appelle aux autorités et décideurs politiques à un regard nouveau pendant que le diable est encore dans la bouteille, car le bouleversement de la nébuleuse arabe est fraîchement instructif.
Sur le plan universitaire et globalement considéré, une bonne politique a été prise à travers le 30e CASEM des Enseignements secondaire et supérieur, tenu du 23 au 25 juillet 2012 et qui a vu la participation de tous les acteurs concernés.
Le contenu de ladite politique embrasse tous les aspects et prend en compte les besoins essentiels, nécessaires et indispensables (infrastructures, équipements, prestations sociales, académiques, etc.) au bon fonctionnement et à la vitalité des universités dans leur ensemble. Les spécificités des différentes universités (Ouagadougou-Bobo-Koudougou-Kaya-Dédougou¬-Ouahigouya et celles en chantier ,etc.) ont fait l’objet d’examen concerté et contenu dans le document de la politique à mettre en œuvre avec des délais d’exécution assortis de budgets jugés conséquents.
Mais, les autorités ont la tradition du sabotage des décisions concertées. Cependant, pour ce qui est de la feuille de route, l’UNEF s’y attache fermement comme un nourrisson qui s’attache au lait maternel. L’UNEF ose croire que le "chien, pour une fois changera sa manière de s’asseoir".
Ainsi, elle met en garde les décideurs politiques contre la malversation, le piétinement de
la mise en œuvre du contenu de la politique décrite. La présentation d’un climat de paix et de sérénité sur les Campus et sur le territoire national est à ce prix.
Aussi, nous exigeons des mesures propices, en vue du rattrapage du retard académique et l’uniformisation du calendrier universitaire.
Il est important pour l’UNEF de mettre également en garde, certaines structures estudiantines qui mettent tendancieusement en péril l’avenir des étudiants, à travers des mots d’ordre de lutte "anti-intérêt général" au profit de l’assouvissement de desseins politico-personnels ou corporatistes. De telles luttes utilisent l’ignorance des élèves et étudiants, étrangers à l’histoire des mouvements sur le Campus.
Toutes luttes d’intérêt général doivent être menées victorieusement.
Par conséquent, nous travaillerons à l’éveil des consciences contre les luttes
sacrificielles et voilées d’intérêts.
.L’UNEF recommande à l’ensemble des étudiants, surtout aux nouveaux bacheliers, de rejoindre ses rangs à travers les sections de Ouagadougou, Bobo, Koudougou pour veuiller sur la manifestation des intérêts des étudiants à tous les niveaux et pour réclamer des autorités, une priorité à accorder à l’éducation, à l’enseignement et à l’instruction, gage d’une nation d’avenir.

Non à la violence !
Non à la passivité suicidaire !
Vivent les luttes victorieuses !
Vive la démocratie !
Oui au respect des franchises et libertés universitaires
« Tous unis pour tous ».


Le Comité exécutif national

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