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Me Benewende Sankara, président de l’UNIR /PS : « Si les socialistes français pensent qu’ils n’ont rien à voir avec l’assassinat de Sankara, ils ont l’occasion de le démontrer »
Publié le vendredi 22 fevrier 2013   |  zoodomail.com


Me
© Autre presse
Me Bénéwendé Sankara
Président de l`Union Pour la Renaissance Parti Sankariste (UNIR/PS)


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Le président de l’Union pour la renaissance/ Parti sankariste (UNIR/PS), Me Bénéwendé S. Sankara, a aminé une conférence de presse le jeudi 21 février 2013 au siège du parti à Ouagadougou. Au menu : sa participation au 36e congrès du Parti communiste français (PCF) et l’affaire Thomas Sankara.


De retour du congrès du Parti communisme français (PCF) tenu du 7 au 10 février dernier en France, le président de l’Union pour la renaissance/Parti sankariste (UNIR/PS), Me Bénéwendé Sankara, a rencontré les hommes de medias, le 21 février 2013, pour leur faire le bilan de son séjour au pays de François Hollande. « La mission qui m’a conduit à Paris n’est pas circonscrite exclusivement à l’affaire Thomas Sankara. J’ai été invité à l’instar du président du groupe parlementaire ADJ, le député Koné Ibrahima, au 36e congres du parti communiste français », a fait savoir d’emblée Me Bénéwendé Sankara. Durant trois jours, le président de l’UNIR/PS a côtoyé les premier responsables du Parti communiste français (PCF). Pour lui, cette participation au congrès est une occasion d’échanges et de renforcement de conviction pour son parti. « Nous n’avons pas de relation avec la droite française, le congrès auquel nous avons participé est très historique. Le thème « Il est grand temps de rallumer les étoiles » choisi par le Parti communiste français est pertinent », a-t-il ajouté.

Outre la participation au congrès, Me Bénéwendé Sankara a aussi entretenu les journalistes de l’affaire Thomas Sankara.

Il a fait savoir qu’une fois de plus, l’Assemblée nationale française a été saisie d’une nouvelle demande d’enquête parlementaire déposée et soutenue par des députés burkinabè et français mais aussi par des organisations non gouvernementales de défense des droits de l’homme comme Survie et le Réseau international justice pour Sankara. « En tant qu’avocat de la famille du président Sankara, je pense que la majorité des Français pensent que le dossier Thomas Sankara ne doit pas resté sans être jugé. Aussi, si les socialistes de François Hollande pensent qu’ils n’ont rien à voir dans l’assassinat du président Sankara, c’est une belle occasion qui s’offre à la France des socialistes de montrer à la face du monde que les socialistes n’ont rien n’à voir avec 1987 », a souligné Me Sankara. Le président du parti de l’œuf a également informé les journalistes qu’il a mis son séjour à profit pour participer à un forum sur le Mali et à la 8e édition de la semaine anticoloniale.

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