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Burkina Faso : le PM hausse le ton contre les mouvements de grève
Publié le vendredi 3 avril 2015  |  Xinhua
SCADD
© Autre presse par Roger Nana
SCADD : le comité de pilotage en session extraordinaire
Mardi 3 février 2015. Ouagadougou. Le comité de pilotage de la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD) a tenu sa session extraordinaire en présence du Premier ministre Yacouba Isaac Zida, président du comité




Le Premier ministre de la transition du Burkina Faso, le lieutenant-colonel Isaac Yacouba Zida a menacé mercredi soir, lors d’une adresse à la nation, de ne plus tolérer les mouvements de grèves "désordonnées".
Dans un message diffusé sur les antennes de la télévision publique, M. Zida a déclaré que des Burkinabè ont entrepris de saper les efforts du gouvernement en installant un climat d’ anarchie, comme pour défier ouvertement l’autorité de l’Etat.
"En tout état de cause, c’est avec fermeté et responsabilité qu’ il (gouvernement) s’opposera désormais à toute tentative de déstabilisation d’où qu’elle vienne", a-t-il ajouté.
Lors d’une conférence de presse tenue jeudi à Ouagadougou, la Coalition nationale de lutte contre la vie chère, la corruption, la fraude, l’impunité et pour les libertés (CCVC) a qualifié cette sortie médiatique d’insultant.
"C’est dommage et révoltant. Les nouvelles autorités oublient que c’est par les actions de ces mouvements qu’ils sont arrivés au pouvoir", s’est enflammé Chrysogone Zougmoré, le 1er vice- président de la CCVC.
"Nous allons poursuivre notre combat pour l’amélioration des conditions de vie des populations, malgré les menaces", a-t-il fait remarquer.
Les syndicats ont annoncé l’organisation d’une journée de protestation contre la cherté de la vie, le 8 avril prochain, sur toute l’étendue du territoire national.
La journée de protestation comprendra une grève générale de 24 heures des travailleurs du public et du privé, ainsi que des élèves et des étudiants, un grand meeting à la Place de la nation à Ouagadougou et des marches-meetings, meetings, assemblées générales, sit-in et bien d’autres formes de manifestation dans les autres localités du pays.
"La plateforme minimale pointe du doigt les préoccupations urgentes en matière d’impunité, de libertés et de vie chère et se veut un moyen d’interpellation des autorités de la transition sur ces questions", a expliqué M. Zougmor


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