« Comment débloquer les obstacles à l’éradication des fistules obstétricales en Afrique où la maladie sévit le plus ? », tel était le thème du congrès panafricain qui s’est tenu pendant trois jours, les 6, 7 et 8 septembre, dans la capitale burkinabée, organisé par la Fondation Rama d’aide aux femmes victimes de ce mal avec la collaboration de la Fondation canadienne Semafo, rapporte le quotidien de Ougadougou Le Pays. Des spécialistes de santé et des experts de plusieurs pays d’Afrique, d’Europe et d’Amérique avaient fait le déplacement pour tenter de trouver des solutions et des moyens financiers pour soulager les victimes qui aujourd’hui vivent un véritable enfer.
La Fondation Rama dont l’objectif est de sensibiliser, former et soutenir les femmes, a été créée en 2002 par Rasmaté Kabré originaire du Burkina Faso, qui a découvert l’étendue des dégâts et les conséquences sur la vie des victimes lors d’un voyage au Niger. De retour chez elle, elle ne put que constater que le phénomène sévissait également dans son pays. Elle s’est alors spécialisée dans la prévention, la prise en charge et la réinsertion socio- professionnelle des femmes atteintes de cette maladie qui touche selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), plus de deux millions de femmes en Afrique et trois millions dans le monde. Chaque année en outre, de cinquante à cent mille nouveaux cas surviennent.... suite de l'article sur Slate Afrique