Entrée en léthargie ces dernières années, l’Union nationale des cinéastes du Burkina (UNCB) annonce une participation active à la 23e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO). Au cours d’une conférence de presse, le 16 février 2013, le président Emmanuel Sanon, a dévoilé les activités qui seront menées en marge de la biennale du cinéma africain.
Après s’être réorganisée, l’Union nationale des cinéastes du Burkina (UNCB) a retrouvé une nouvelle dynamique et compte profiter de la 23e édition du FESPACO pour mener une série d’activités, a expliqué le président de l’union, Emmanuel Sanou, au cours d’une conférence de presse à Ouagadougou.
Il a confié qu’en marge du festival, l’UNCB va organiser une rencontre mettant en contact les porteurs de projets cinématographiques et les producteurs de films. Il y aura également l’accueil officiel des cinéastes autour d’un cocktail dénommé « Gansoaba » et enfin une soirée d’au revoir des cinéastes au cours desquels les hommes du 7e art discuteront de certaines préoccupations spécifiques.
« Nous sommes au cœur de l’organisation, c’est notre manière de contribuer au FESPACO », a déclaré le cinéaste. « Nous voulons à travers nos activités, relancer la politique culturelle dans notre pays », a-t-il ajouté.
Le bureau que dirige Emmanuel Sanou a été mis en place en mai 2012, après une décennie de léthargie de l’UNCB, due à des dysfonctionnements internes. Pour se donner plus de chances, les responsables jouent la carte de la transparence. Ainsi, l’UNCB a informé qu’elle injectera 5 millions FCFA dans l’organisation des activités prévues dans le cadre du FESPACO. Cette somme, selon l’UNCB, vient d’une enveloppe globale de 25 millions FCFA que l’Etat à bien voulu mettre à sa disposition.
La participation de l’Union des cinéastes à cette édition est aussi un engagement pris par les responsables de l’association, lors de leur visite aux responsables du FESPACO. En effet, le 12 mai 2012, M. Sanou, accompagné de ses collaborateurs, avait indiqué que l’union comptait s’impliquer davantage dans l’organisation des prochaines éditions du festival qui, selon lui, fait la fierté des cinéastes burkinabè. Une promesse qui se concrétise et qui prouve que l’UNCB est désormais sur de bons rails.