La Commission nationale de lutte contre la prolifération des armes légères et de petit calibre (CNLPAL) a organisé un atelier de formation au profit des forces vives de la région du Sahel sur la contribution à la lutte contre la circulation illicites des armes légères et la réduction de la violence armée. Les travaux se sont déroulés du 31 mars au 1e avril 2015 à Dori.
Dans le cadre de ces activités, la commission nationale de lutte contre la prolifération des armes légères et de petit calibre (CNLPAL) a entrepris une campagne nationale de sensibilisation sur les dangers et les conséquences de la prolifération et de la circulation illicite des armes légères et de petit calibre (ALPC). Pour ce faire, un atelier de renforcement de capacités des forces de défense et de sécurité, des autorités coutumières et religieuses, des leaders d’opinion entre autres de la région du Sahel a été initié. L’atelier de Dori a visé un certain nombre d’objectifs. Il s’agit de faire connaitre le CNLPAL et ses missions aux populations du Sahel, faire prendre conscience aux communautés des dangers liés à la mauvaise utilisation et à la circulation illicites des ALPC et impliquer les communautés à la base dans la lutte contre le trafic illicite des armes dans la région. C’est pourquoi, le secrétaire permanent du CNLPAL, le colonel Christophe Raoul Tapsoba a déclaré que la campagne nationale de sensibilisation est une action entreprise pour stimuler davantage chaque citoyen à apporter sa contribution pour l’amélioration de la situation sécuritaire. A l’entendre, elle n’est pas la seule responsabilité de l’Etat ou des forces de défense et de sécurité mais de tous les fils et filles du pays des hommes intègres. C’est en ce sens qu’il a demandé l’engagement de tous les acteurs pour mettre fin aux dangers et aux conséquences de la prolifération et de la circulation illicites des ALPC. Quant au gouverneur de la région du Sahel, le colonel Djibril Lallé, il a estimé que la paix et la sécurité constitue les socles de tout développement durable. «Vu la complexité et le caractère multiforme des manifestations du fléau de la prolifération des ALPC, la lutte exige l’adhésion de tous. Par ailleurs, la lutte contre l’insécurité commence par l’adoption de bonnes pratiques tout en invitant les acteurs de la chaine sécuritaire à agir ensemble et en toute légalité», a-t-il conclu.
Souaibou NOMBRE