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© aOuaga.com par A.O
Grève des chauffeurs routiers : une marche à Ouaga le 2e jour Mardi 31 mars 2015. Ouagadougou. Les chauffeurs routiers ont organisé une marche, au 2e jour de leur grève de 48 heures, pour aller remettre un message au ministre des Infrastructures, du Désenclavement et des Transports |
L’Union des chauffeurs routiers du Burkina (UCRB)/section du Houet exige une amélioration des conditions de vie et de travail des conducteurs. Pour se faire entendre, elle a perturbé le transport routier, à travers une grève de 48 heures (les 30 et 31 mars 2015) à Bobo-Dioulasso. C’est dans cette dynamique que les chauffeurs ont battu le pavé dans la matinée du mardi 31 mars 2015 dans la cité de Sya. Selon le secrétaire général de l’UCRB/ Houet, Bamory Sanogo, les chauffeurs revendiquent l’application de la Convention collective signée depuis 2011 entre les différents syndicats et le patronat, qui n’a jamais été exécutée. « La Convention collective, c’est l’affiliation du chauffeur et l’augmentation du salaire », a laissé entendre M. Sanogo. Les chauffeurs protestent également, contre les tracasseries policières et le coût élevé du permis catégorie E. A entendre M. Sanogo, le permis catégorie E leur donne l’autorisation de conduire une remorque. « Il était à 3 000 FCFA à l’époque, puis 90 000 FCFA. Aujourd’hui, il est à 150 000 FCFA, et avec les frais de dossiers, on se retrouve à environ 200 000 FCFA. Le coût est trop cher pour nous», s’est-il indigné. Les manifestants ont au cours de leur marche, remis un message au gouverneur de la région des Hauts-Bassins, Alfred Gouba. Ce dernier leur a promis de transmettre la plateforme revendicative à qui de droit.
Rabalyan Paul OUEDRAOGO
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