Sur le boulevard Lumumba ou sur d’autres grandes artères de Kinshasa ou de Lubumbashi, en République Démocartique du Congo, il est rare de passer sans remarquer la présence des robots régulant la circulation.
Le gouvernement est en train d’installer une trentaine de ces robots dotés de caméras dans la capitale congolaise.
Ces robots à la forme humanoide, peuvent communiquer de façon limitée avec les usagers de la route.
Thérèse Kirongozi explique que l’idée de fabriquer des robots est partie d’une révolte en elle-même. Elle se dit indignée de constater que de nombreuses femmes qui ont étudié comme elle pour être ingénieures, finissent souvent derrière des étalages du marché à vendre de petits articles.
Elle n’a pas su trouver un travail qui équivaille à ses études après avoir décroché un diplôme d’ingénieur en électronique au début des années 2000. Alors, elle s’est lancée dans les affaires.
Un centre récréatif pour enfants avec des manèges électroniques qu’elle a, elle-même, fabriqués, était sa première trouvaille.
Puis elle s’est orientée vers une chaine de restaurant et bistrots avant de mettre sur pied une ONG pour encadrer les jeunes femmes diplômées contraintes à ranger leur parchemin dans le placard pour se livrer contre leur gré à de petits commerces.
"Nous sommes tous égaux en compétences -femmes ou hommes, c’est pour cela que je me suis battue de toutes mes forces pour sortir la tête du lot, utiliser ma connaissance et être comptées parmi les hommes", affirme l’ingénieure.
... suite de l'article sur Autre presse