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Des chauffeurs en grève bloquent les voies ralliant Bobo-Dioulasso
Publié le mardi 31 mars 2015  |  Sidwaya
BRAKINA
© aOuaga.com par A.O
BRAKINA : nouvelle grève de 72 heures des agents
Mercredi 28 janvier 2015. Ouagadougou. Les travailleurs de la société des brasseries du Burkina (BRAKINA) et de la société de distribution de boissons (SODIBO) ont entamé une nouvelle grève de 72 heures pour exiger de la direction générale de meilleures conditions de vie et de travail




Des chauffeurs en grève de 48 heures ont bloqué toutes les voies ralliant Bobo-Dioulasso, le 30 mars 2015. Ils entendent par ce mouvement d’humeur, décrier leurs conditions de vie et de travail qu’ils qualifient de précaires.

Difficile de quitter ou d’entrer dans la ville de Bobo-Dioulasso depuis minuit (dans la nuit du 29 au 30 mars). Les routiers, à travers leur syndicat, ont bloqué ce lundi 30 mars 2015, toutes les voies ralliant la capitale économique. En mettant en application leur mot d’ordre de grève, les chauffeurs, transporteurs routiers, entendent ainsi montrer leur colère «face à leurs conditions de travail de plus en plus précaires». Les principales cibles des frondeurs sont les transporteurs en commun et les camions de transport de frets. «Le chauffeur routier est devenu de nos jours comme un objet qu’on peut utiliser et s’en débarrasser quand on ne le veut pas. En plus d’être payé à 50 000 F CFA pour les plus nantis, le chauffeur n’a aucun droit», insiste Moussa Diakité. Selon les grévistes, ses camarades et lui font l’objet d’exploitation de la part de leurs employeurs sans la moindre possibilité de revendication. En plus, ils ne comprennent pas le refus des patrons de les déclarer à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), ce qui ouvre la porte à des licenciements abusifs. «Nous sommes fatigués. C’est un mouvement national qui prendra fin ce mardi 31 mars pour montrer notre misère. Les transporteurs sont aussi mécontents du coût exorbitant de 250 000 FCFA pour le permis de conduire des semi remorques», ajoute pour sa part Go Traoré. Ce mouvement d’humeur qui paralyse le secteur des transports n’est pas du goût des voyageurs qui voient leurs programmes chamboulés. Dans les différentes compagnies de transport, plusieurs centaines de passagers sont bloqués depuis 6 heures du matin. La tristesse et la fatigue se lisent sur les visages. Ils attendent vainement un dénouement. Certains ne cachent pas leur désapprobation, surtout en cette période de rentrée scolaire du 2e trimestre. «Nous ne dénonçons pas leur droit de grève, mais c’est la période qui est inappropriée car les enfants doivent reprendre le chemin de l’école. Je suis convaincu que même parmi les grévistes, il y en a qui ont des enfants qui seront affectés par cette grève», se résigne le couple Kabré.


Moussa CONGO
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