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© Autre presse par Roger Nana
Semaine nationale de l`internet : 2 jours pour évaluer 10 ans d`existence Lundi 30 mars 2015. Ouagadougou. Le ministère du Développement de l`économie numérique et des Postes organise un atelier de deux jours pour faire une halte sur 10 ans d`existence de la Semaine nationale de l`internet (SNI) |
Le ministère en charge du développement de l’économie numérique a tenu, le lundi 30 mars 2015 à Ouagadougou, un atelier pour réfléchir à l’avenir de la semaine nationale de l’internet, 10 ans après la première édition.
L’internet est aujourd’hui un outil indispensable dans le développement d’un pays. C’est convaincu de cela que le ministère en charge du développement numérique a organisé un atelier-bilan de la semaine de promotion de l’internet connue sous l’appellation Semaine nationale de l’internet (SNI). Cette initiative intervient une décennie après le lancement de la Semaine. Ainsi, le ministère en charge des TIC et ses partenaires techniques et financiers vont se pencher sur l’utilité d’une telle manifestation. Pour le ministre du Développement de l’Economie numérique et des Postes, Nébila Amadou Yaro, le bilan est positif au regard des objectifs initiaux. « Mais les TIC ont beaucoup évolué et l’environnement aussi. Il nous a paru donc utile de faire une halte pour se poser des questions, notamment celles liées aux financements», a-t-il expliqué. Il est revenu au cours de cette cérémonie sur les raisons qui ont motivé la création d’une telle semaine. « Depuis quelques décennies, l’unanimité se dégage sur les réelles opportunités que représentent les TIC pour les pays africains. Pleinement conscient de ce challenge, le gouvernement a institué par décret n°2003-348/PRES/PM du 10 juillet 2003, la Semaine nationale de l’internet et des autres technologies de l’information et de la communication (S N I). Il s’agit d’une manifestation annuelle à caractère national de promotion et de vulgarisation de l’Internet et des autres technologies de l’information et de la communication », s’est-il rappelé. De nos jours, selon le ministre, il faut faire en sorte que la SNI devienne un marché pour les utilisateurs, les usagers mais aussi pour les opérateurs qui y interviennent. « Nous espérons, au sortir de ces deux jours de réflexion, trouver des propositions concrètes à soumettre au gouvernement afin que la SNI soit un levier de développement de notre pays », a-t-il souhaité.
J. Benjamine KABORE
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