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Brakina: la CGTB réaffirme son soutien aux grévistes
Publié le mardi 31 mars 2015  |  Sidwaya
BRAKINA
© aOuaga.com par A.O
BRAKINA : nouvelle grève de 72 heures des agents
Mercredi 28 janvier 2015. Ouagadougou. Les travailleurs de la société des brasseries du Burkina (BRAKINA) et de la société de distribution de boissons (SODIBO) ont entamé une nouvelle grève de 72 heures pour exiger de la direction générale de meilleures conditions de vie et de travail. Photo : Patrice Lalsomdé, délégué syndical




La Confédération générale du travail du Burkina (CGTB) a organisé une conférence de presse, le lundi 30 mars 2015 à Ouagadougou. Elle a réaffirmé son soutien aux travailleurs de la BRAKINA dans leur lutte qu’elle juge légitime et légale.

Après les grèves des 20, 21 janvier dernier, et du 27 au 29 février 2015 pour l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail, les travailleurs de la Brasserie du Burkina Faso (BRAKINA) et de la Société de distribution de doissons (SODIBO) sont encore en grève depuis, le mardi 24 mars. Mais cette fois, il s’agit d’un arrêt de travail illimité, et ce, en réaction aux mesures prises par la direction générale de l’entreprise.
Il s’agit du refus d’exécuter les points d’accord partiels dont la non remise du projet de convention, le blocage du paiement des salaires, l’imposition d’un nouveau horaire de travail, sans concertation préalable avec les délégués syndicaux, le licenciement de 10 travailleurs de Bobo-Dioulasso pour fait de grève.
Face à ce bras de fer entre la direction générale et les travailleurs, la CGTB a rencontré la presse le lundi 30 mars 2015 dans l’après-midi. Face aux journalistes, la CGTB a réaffirmé son soutien aux travailleurs de la BRAKINA/SODIBO car pour elle, leur lutte est légitime et légale. Selon la CGTB, malgré la non satisfaction de leur plateforme revendicative, le Syndicat national des travailleurs des brasseries (SYNTB) ont levé le mot d’ordre de grève dans l’optique de poursuivre les négociations avec leur employeur. « C’est cette situation d’ensemble qui a exaspéré les travailleurs et occasionné l’arrêt de travail », a indiqué le secrétaire général adjoint de la CGTB, Norbert Ouangré. Il a ajouté que depuis le déclenchement de la crise, la direction a opéré un lock- out en interdisant aux autres travailleurs d’accéder aux usines. Pire, le directeur générale de la BRAKINA, Marc Pozmentier a fait couper l’eau, l’électricité et fermer la cantine afin d’affamer les travailleurs et les obliger à l’obéir. M. Ouangré et ses camarades ont dit être saisis par le ministère en charge de la fonction publique pour trouver des solutions à cette crise. Quelle est la position de la CGTB dans cette crise ? Qu’est ce qu’elle compte faire pour sa résolution ? A cet effet, des échanges ont eu lieu entre la délégation de la CGTB et celle du ministère, le dimanche 29 mars dernier entre 15h à 20h. Selon les dires de la CGTB, la situation préoccupe également le gouvernement. C’est ainsi, qu’il a demandé à l’employeur la garantie qu’il n’y aura pas de représailles contre les travailleurs et aussi la levée du nouveau programme. Quand aux travailleurs, la délégation gouvernementale a demandé également, la reprise immédiate et effective du travail. Une reprise que le syndicat conditionne par la satisfaction de leur plateforme de départ, l’augmentation des salaires de 80%, la levée immédiate des sanctions qui frappent les 10 camarades, le départ du directeur des usines. C’est pourquoi, la CGTB a interpelé les autorités burkinabè à inviter la BRAKINA à respecter ses obligations, de renouer le dialogue en vue de trouver une solution à la crise. Par ailleurs, elle a invité ses militants à rester mobiliser pour la satisfaction de leurs revendications.


Mariam OUEDRAOGO
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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