Depuis le samedi 9 février 2013, 4 jeunes hommes, dont 3 fidèles du Temple de Bethel de Somgandé, sont détenus à la gendarmerie de Nongrmasson, pour avoir égaré 3 motos, alors qu’ils étaient chargés de leur surveillance lors d’un mariage. Leur transfert devant le parquet tardant, le pasteur du Temple Bethel de Somgangé, S. Pierre Ouédraogo, après ‘’avoir contenu des jeunes qui entendaient se faire entendre’’, est allé s’enquérir des faits auprès de la gendarmerie de Nongrmasson, le mardi 19 février 2013. A sa sortie, il relate les faits.
Nous avons été informés, depuis le lundi 18 février 2013, qu’une marche des fidèles du Temple de Bethel de Somgandé était prévue pour se tenir le mardi 19 février. Dès 7h du matin, nous sommes rendus à la gendarmerie de Nongrmassom. Aucun mouvement jusqu’à 8 h 30 mn, où le pasteur de ladite église a fait apparition à la gendarmerie, en compagnie de son épouse. Après avoir échangé avec lui pendant quelques minutes, il nous a promis de nous rendre compte une fois sorti de la gendarmerie. Après une heure, il nous a rejoints. Selon le pasteur S. Pierre Ouédraogo, les faits se sont déroulés le samedi 9 février 2013, à ‘’l’église catholique de Tanghin’’. Ce jour-là, raconte-t-il, un jeune ‘’parkeur’’ du nom de Seydou Kabré, est venu solliciter les services de trois fidèles du Temple de Bethel, pour l’aider à surveiller les engins lors d’un mariage. Il s’agit de Arouna Kanazoé, de José Kaboré et du frère cadet de celui-ci, venu du village. Malheureusement, regrette le pasteur, les choses se sont mal déroulées puisque trois engins ont été volés. Et depuis, les 4 jeunes hommes, après une plainte déposée par les propriétaires des engins, sont détenus à la gendarmerie de Nongrmasson. Pour le pasteur, il n’est pas normal que ces jeunes soient détenus à la gendarmerie pendant une dizaine de jours. Ils devaient, selon lui, être transférés au niveau du parquet, où ils seront entendus sur les faits qui leur sont reprochés, ‘’conformément à la procédure’’. C’est au vu de la durée de détention à la gendarmerie, explique S. Pierre Ouédraogo, que des fidèles de son église avaient entrepris de marcher sur la gendarmerie, pour ‘’montrer que ces enfants ont du soutien’’. Mais, rassure-t-il, il les en a dissuadés. C’est pourquoi il dit être venue lui-même pour comprendre les choses au niveau de la gendarmerie. Là, confie-t-il, il a été rassuré par la gendarmerie que tout rentrerait dans l’ordre, dans l’après-midi. Toutefois, le pasteur a laissé entendre qu’il tentera de s’entretenir avec les plaignants pour mieux comprendre car, dit-il, ‘’c’est curieux que les trois engins volés appartiennent à une même famille’’ .