APA-Ouagadougou (Burkina Faso) - Le Cinéma numérique ambulant (CNA) sera, pour la 5ème fois consécutive, au Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), afin de maintenir vivace la mémoire de la filmographie du continent, a-t-on appris à quelques jours de l’ouverture de la biennale.
Le CNA consistera à revisiter, en cinq soirées, les classiques du cinéma africain que les villages ont plébiscités, avec l'objectif de « mettre ensemble différents types de réception des films et d'entretenir la mémoire du cinéma africain ».
Les films concernés sont : Yaaba du Burkinabè Idrissa Ouédraogo, Quartier Mozart du Camerounais Jean-Pierre Bekolo, Tasuma, le feu de Daniel Kollo Sanou, Gito l'ingrat du Burundais Léonce Ngabo.
Il y aura également deux documentaires : Itchombi de la Togolaise Gentille M. Assih et Le prix du sang de la Camerounaise Elisabeth Anne Ngo Minka qui seront rappelés à la mémoire des festivaliers.
La projection de ces films sera suivie de débats avec les réalisateurs, les critiques de cinéma et les animatrices du CNA qui travaillent au quotidien au contact des populations.
Le Village CNA a élu domicile pour cette édition au Maquis le Festival à la Cité An III de Ouagadougou à 300 mètres du Ciné Nerwaya, au centre-nord de la capitale burkinabè.
Créé en 2001, le CNA est un réseau international de cinémas itinérants composé de 8 associations installés dans huit pays : Burkina Faso, Cameroun, Bénin, Niger, Mali, France, Togo, Sénégal.
Avec 1200 projections par an et 12 millions de spectateurs, la mission du CNA est la diffusion des films africains dans des lieux où le cinéma n'existe pas.