Pour la 22e édition du FESPACO, le pays du Roi Mohamed VI s’était illustré en remportant de fort belle manière l’Etalon de Yennenga avec le film Pégase de Mohamed Mouftakir. Pour cette 23e édition de la biennale du cinéma africain, le Maroc nous revient avec trois longs métrages à la conquête du plus prestigieux prix du cinéma africain. Ce sont Androman mindamoua fahm (de sang et de charbon) de Azlarabe ALAOUI LAMHARZI, Les chevaux de Dieu de Nabil AYOUCH et Love in the Medina (les ailes de l’amour) de Abdelhaï LARAKI.
Ces trois films s’enracinent dans la société moderne marocaine qui tend ses tentacules dans un passé où les choix de la jeune génération ne font pas bon ménage avec ceux des Anciens, où des considérations religieuses pernicieuses peuvent mener au chaos.
A côté de cette catégorie, le Maroc s’annonce aussi comme un sérieux prétendant au titre dans la compétition fiction court métrage avec des films comme La main gauche de Fadil CHOUIKA et Quand ils dorment de Maryam TOUZANI.
Si le Maroc a remporté le FESPACO 2013, cela n’est pas le fruit du hasard. Ce pays fait partie de ceux dans lesquels une large gamme de formation dans le domaine du cinéma est de mise. Ce sont donc quatre films de l’Ecole Supérieure des Arts Visuels (ESAV) que le public de cette biennale pourra découvrir. Il s’agit de Ibrahima Doumbouya de Lassina KONE, de L’hôte de Féno RAMAHOLISSON, de Le collier de Ludovic RANDRIAMANANTSOA et de Nuit de noces de Bossou MASSINO qui tenteront de repartir avec le prix de la catégorie Compétition films des écoles africaines de cinéma.
A tous les autres pays qui veulent succéder au royaume chérifien, il faudrait s’armer d’originalité.
Rialé pour Burkina 24