Le Cinéma numérique ambulant (CNA) sera à la 23e fête du cinéma africain pour maintenir vivace la mémoire de la filmographie du continent.
Le Cinéma numérique ambulant (CNA) sera pour la 5e fois consécutive au Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO). Il vient cette année avec un projet, « FESPACO Classique ». Il consistera à revisiter en cinq soirées les classiques du cinéma africain que les villages ont plébiscités. L’objectif est de « mettre ensemble différents types de réception des films et d’entretenir la mémoire du cinéma africain ».
Yaaba du Burkinabè Idrissa Ouédraogo, Quartier Mozart du Camerounais Jean-Pierre Bekolo, Tasuma, le feu de Daniel Kollo Sanou, Gito l’ingrat du Burundais Léonce Ngabo et deux documentaires, Itchombi de la Togolaise Gentille M. Assih et Le prix du sang de la Camerounaise Elisabeth Anne Ngo Minka, seront rappelés à la mémoire des festivaliers.
La projection de ces films sera suivie de débats avec les réalisateurs, les critiques de cinéma et les animatrices du CNA qui travaillent au quotidien au contact des populations. Le Village CNA a élu domicile pour cette édition au Maquis le Festival à la Cité An III de Ouagadougou à 300 mètres du Ciné Nerwaya.
Créé en 2001, le CNA est un réseau international de cinémas itinérants composé de 8 associations installés dans huit pays : Burkina Faso, Cameroun, Bénin, Niger, Mali, France, Togo, Sénégal. Avec 1200 projections par an et 12 millions de spectateurs, la mission du CNA est la diffusion des films africains dans des lieux où le cinéma n’existe pas.